lundi 9 septembre 2019

Lundi 9 septembre 2019 : ICCF22 1er jour

La 21ème conférence internationale sur la Fusion Froide vient de commencer à 1ssise en Italie. Cette nouvelle rencontre entre 150 scientifiques provenant du monde entier vient de commencer.

Ci-dessous un court résumé des interventions de cette première journée:

Mickael McKubre retraité de SRI aux Etats-Unis "Thirty years on"

Il a fait le point sur l'évolution du sujet au cours de ces trente dernières années. les problèmes sont les suivants:

Du côté négatif:
  • les chercheurs actuels vieillissent
  • Peu de jeunes chercheurs
Du côté positif:
  • Google s'intéresse de manière active à la Fusion Froide
  • Google a financé pendant 4 ans des travaux auprès de jeunes chercheurs dans des universités au Canada et aux Etats-Unis. Ils ont dépensé 10millions de dollars et publié un article dans Nature.
  • Bien que l'article de Nature soit négatif, Google veut continuer les travaux.

David Nagel  The George Washington University "Comparison of the theoretical results of Kalman and Keszthelyt with LENR"

Kalman et Keszthelyt ont développé une théorie de la fusion froide dans 17 publications. Ils n'ont pas pu venir à cette conférence, et David Nagel a souhaité parler de leur modèle qui peut expliquer les différents aspects de la fusion froide: production d'énergie, transmutations, production d'hélium-4 et d'hélium-3. Pour eux le phénomène est à la fois un effet de surface et de volume. C'est une réaction à deux étapes. La première est catalytique, et la deuxième produit la réaction.


Vladimir Vysotskii Kiev National University Ukraine "Distant behind screen generation, X-ray stimulation and LENR action of undampted heat waves"

A partir d'un jet d'eau à très haute pression qui frappeune surface métallique, il crée des points chauds sur cette surface qui varient à très haute fréquence (80MHz). Les rayons-X produit frappent une cible de deutérure de titane qui génère des neutrons.


Thomas Grimshaw University of Texas at Austin, "LENR research documentation initiative: progress in method and participants"

Avec l'idée de conserver de manière durable les travaux publiés ou non des chercheurs de la fusion froide pour des travaux futurs, il accumule les travaux de divers scientifiques aussi bien écrits  que oraux afin de centraliser en un seul lieu l'ensemble de ces recherches. Jusqu'à présent, il a reçu les travaux de :
Edmund Storms, Tom Claytor, David Nagel, Chino Srinavasan, Pease, El-Boher, Hubler, Letts and Miles.


Jacques Ruer Président de la SFSNMC, "How LENR can change the world"

Dans son exposé, il a montré les différents besoins énergétiques au niveau mondial, en séparant en catégories suivant leur température de fonctionnement. En détaillant chaque besoin, il a montré que les LENR peuvent remplacer tous nos besoins énergétiques.


Stephen Bannister Department of economics, university of Utah "The limits of growth : the intersection of energy andeconomics"

Bannister n'est pas un scientifique, il est un économiste qui regarde la corrélation entre le développement économique à l'échelle mondiale et la production d'énergie. Il y a une très bonne corrélation entre les deux. Pour lui, les LENR vont conduire à zéro émission de CO2, et plus le coût des LENR sera faible, et plus rapidement le CO2 sera éliminé.


Francesco Celani, ENEA Frascatti "Progress understanding LENR-AHE effects using thin long Constantan wires multi-elements coated under D2 gas mixtures at high temperatures by DC/AC voltage stimulation in coiled coaxial geometry"

Celani a continué ses travaux en utilisant un fil de Constantan sur lequel il a produit de nœuds Capucins  qui ont pour effet de créer un gradient de température. Il place ce fil comme cathode dans une structure co-axiale avec une anode métallique. Il rentre du deutérium à basse pression, et fait passer un courant entre les deux électrodes sous une tension d'environ 1000Volts, mais redressé, ce qui produit des pulses de courant. Il a ainsi obtenu 11Watts d'excès d'énergie.


Jacques Ruer Président de la SFSNMC, "Air flow calorimetry"

A la suite des travaux de Mizuno qui mesure des excès de chaleur avec un calorimètre refroidi par de l'air, Jacques Ruer a détaillé comment un tel calorimètre fonctionne, et il a montré quels sont les risques d'erreur.


A. G. Parkhomov OKL KIT Moscou "Nickel-Hydrogen heat generator continuously working for 7 month"

Parkhomov n'ayant pas pu venir pour des raisons de santé, c'est Bob Greenyer qui a présenté les résultats. Il s'agit d'une expérience avec une poudre de nickel dans un tube en céramique sous hydrogène ou deutérium. Il chauffe la poudre, et à partir de 100°C, un excès de chaleur apparaît. Au cours d'une expérience ayant duré 7 mois, il a produit 4.2 GJ. La température à l'intérieur du tube en céramique a atteint 1800°C!


Akito Takahashi,  Technova, "Latest progress in research on AHE and circumstatial nuclear evidence by interaction of nano-metal and H(D) gas"

Les travaux du groupe dirigé par Takahashi utilisant des nano poudres composées de Ni/Pd dans une matrice de ZrO2 ont continué, et ils ont observé des gros dégagements de chaleur qui augmentent avec des ré-oxydation après utilisation sous hydrogène. Ils ont obtenu 50Watts avec 120g de poudre à 350°C dans leur calorimètre à flux d'huile.


Jirohito Kasagi : Tohoku University, Japon "Possible radiation from thin film metal surface with anomalous excess heat. Can we oberve hot spots or Bremsstrahlung?'

Pendant la réaction produisant de l'excès de chaleur, ilest possible que l'on crée des électrons de l'ordre de 2keV sur une distance de 40nm qui parrayonnement de freinage produisent des rayons-X. Il souhaite s'équiper d'un détecteur de rayons-XHammamatsu C12880MA pour faire ces mesures.


Vladimir Dubinko, Kharkov institute of physics and technology, Ukraine "Nuclear fusion of hydrogen isotopes induced by the phason flips in Pd andNi nanoclusters"

Dubinko veut utiliser les vibrations de point zéro pour abaisser labarrière de potentiel permettant la fusion de deux atomes de deutérium. Pour celail veut utiliser des nano clusters de dimension 13, 55, 147, 309 et 561 atomes qui ont deux configurations. L'une cristalline et l'autre avec une symétrie 5. Ces clusters oscillent constamment entre ces deux structures, ce qui permet de produire la réaction.






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Archives du blog