On peut facilement comparer les cours de bourse à un système physique. Les plus âgés se souviennent des 2CV Citroën qui lorsqu'on s'appuyait dessus oscillaient longtemps avant de se stabiliser. C'est pour cela que les véhicules sont tous équipés d'amortisseurs qui absorbent les inhomogénéités de la route avec en général des ressorts, et un système d'amortisseurs qui empêchent la voiture d'osciller longtemps. On rajoute en fait du frottement dans le système. Quand on fait de la balançoire, on s'arrête rapidement en se frottant les pieds par terre.
En physique pour réguler un système quelconque on utilise ce qu'on appelle le PID (proportionnel, intégral et dérivée). Le proportionnel indique que le signal que l'on envoie est proportionnel à une consigne donnée. L'intégral tient compte de l'ensemble des données passées, et la dérivée mesure les variations ponctuelles. Pour réguler un système on joue suivant les cas à ces trois paramètres de manière adéquate.
Si on regarde la bourse, elle n'a pas de consigne, elle évolue d'elle-même, par contre on s'aperçoit qu'elle réagit très vite aux petites variations, c'est en physique l'indication d'une trop grande importance de la dérivée. Pour compenser cela, il faut absolument rajouter de l'intégrale, c'est l'équivalent d'un frottement en physique
Pour réaliser cela à la bourse il existe plusieurs solutions:
L'une bien connue est la taxe Tobin qui consiste à taxer chaque transaction, ce qui évite que l'on achète et vende aux moindres variations de cours, car cela coûte trop cher. le système se trouve donc ralenti, et les pics de cours sont effacés, et la spéculation diminuée.
Une autre manière de freiner le système est de mettre un délai entre l'achat et la vente. Le résultat sera identique, et cela diminuera aussi les pics de cours.
Cette simple analogie entre la physique et la bourse explique pourquoi de nombreux physiciens théoriciens sont embauchés par les banques...
lundi 21 septembre 2009
samedi 19 septembre 2009
La voiture électrique ou hybride?
Après plusieurs tentatives au cours des dernières années, la voiture électrique revient à la mode. Sous l'influence de l'augmentation du prix du pétrole, et des enjeux écologiques, la voiture électrique a le vent en poupe. Malheureusement la situation n'est pas aussi simple. La technologie est le point sensible. On se souvient qu'aux débuts de l'automobile, il y avait plus de voitures électriques que de voitures à moteur thermique. Les limitations de la voiture électrique il y a déjà un siècle étaient déjà autonomie, et le temps de recharge. Dès que le moteur thermique a été développé, il a rapidement pris le dessus grâce à la facilité et rapidité de remplissage du réservoir, et de l'autonomie.
Aujourd'hui le problème est quasiment le même. la batterie au plomb que nous connaissons tous a été remplacée par celles au nickel métal-hydrure,puis récemment par celles au lithium. Malgré tous les progrès récents, les deux problèmes soulevés il y a un siècle sont toujours présents: l'autonomie et le temps de recharge.
Les seules applications réalistes aujourd'hui sont celles des flottes captives comme les taxis ou les camionnettes de livraison qui font des trajets relativement courts et qui peuvent être rechargés la nuit dans un garage dédié. Pour les particuliers, il est clair qu'il y a une application pour les trajets urbains, mais le problème en France est celui de la recharge la nuit. La très grande majorité des voitures reste la nuit dans la rue, et les garages rattachés aux immeubles n'ont pas de prise électrique. Cela limite le marché aux personnes possédant un pavillon avec garage. La situation est toute différente aux Etats-Unis où les banlieues sont couvertes de maisons individuelles. Il est donc bien plus probable que le marché de la voiture électrique se développe d'abord là bas.
Pour la France, il est prévu de systèmes de changement rapide de batteries, et des bornes électriques dans les villes. Cela va demander de très gros investissements, et le coût pour l'utilisateur ne sera pas inférieur à celui de la voiture à moteur à combustion.
Des études sont en cours pour obtenir des batteries à recharge rapide, ce qui permettra de résoudre un des problèmes, par contre celui de l'autonomie est loin de l'être surtout s'il s'agit de véhicules de dimension familiale.
La solution la plus pratique pour l'instant est celle de la voiture hybride de type de la Prius de Toyota, ou ce qui semblerait plus simple celle de la voiture électrique ayant un moteur thermique pour recharger les batteries.
La vraie question que l'on peut se poser est: pourquoi veut on des voitures électriques? Il y a plusieurs réponses à cela: d'une part l'idée que cela fera du bien à la planète en consommant moins de combustibles fossiles, mais ceci n'est vrai que si l'électricité n'est pas produite par des hydrocarbures, ce qui n'est pas évident dans la majorité des pays sauf la France qui grâce au nucléaire utilise peu le pétrole ou le gaz. L'autre raison qui me paraît plus importante est celle de purifier l'air des villes qui est source de problèmes de santé.
Il semble donc plus prometteur de développer la voiture hybride rechargeable qui a les avantages des deux systèmes à la fois. L'avenir dira qui de Renault qui a fait le choix du tout électrique ou de PSA qui développe l'hybride a raison.
Aujourd'hui le problème est quasiment le même. la batterie au plomb que nous connaissons tous a été remplacée par celles au nickel métal-hydrure,puis récemment par celles au lithium. Malgré tous les progrès récents, les deux problèmes soulevés il y a un siècle sont toujours présents: l'autonomie et le temps de recharge.
Les seules applications réalistes aujourd'hui sont celles des flottes captives comme les taxis ou les camionnettes de livraison qui font des trajets relativement courts et qui peuvent être rechargés la nuit dans un garage dédié. Pour les particuliers, il est clair qu'il y a une application pour les trajets urbains, mais le problème en France est celui de la recharge la nuit. La très grande majorité des voitures reste la nuit dans la rue, et les garages rattachés aux immeubles n'ont pas de prise électrique. Cela limite le marché aux personnes possédant un pavillon avec garage. La situation est toute différente aux Etats-Unis où les banlieues sont couvertes de maisons individuelles. Il est donc bien plus probable que le marché de la voiture électrique se développe d'abord là bas.
Pour la France, il est prévu de systèmes de changement rapide de batteries, et des bornes électriques dans les villes. Cela va demander de très gros investissements, et le coût pour l'utilisateur ne sera pas inférieur à celui de la voiture à moteur à combustion.
Des études sont en cours pour obtenir des batteries à recharge rapide, ce qui permettra de résoudre un des problèmes, par contre celui de l'autonomie est loin de l'être surtout s'il s'agit de véhicules de dimension familiale.
La solution la plus pratique pour l'instant est celle de la voiture hybride de type de la Prius de Toyota, ou ce qui semblerait plus simple celle de la voiture électrique ayant un moteur thermique pour recharger les batteries.
La vraie question que l'on peut se poser est: pourquoi veut on des voitures électriques? Il y a plusieurs réponses à cela: d'une part l'idée que cela fera du bien à la planète en consommant moins de combustibles fossiles, mais ceci n'est vrai que si l'électricité n'est pas produite par des hydrocarbures, ce qui n'est pas évident dans la majorité des pays sauf la France qui grâce au nucléaire utilise peu le pétrole ou le gaz. L'autre raison qui me paraît plus importante est celle de purifier l'air des villes qui est source de problèmes de santé.
Il semble donc plus prometteur de développer la voiture hybride rechargeable qui a les avantages des deux systèmes à la fois. L'avenir dira qui de Renault qui a fait le choix du tout électrique ou de PSA qui développe l'hybride a raison.
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