L'école d'aujourd'hui a ses origines dans celle de Jules Ferry. La pédagogie, et la méthode d'enseignement n'ont guère varié au cours des décennies. Elles conviennent probablement à 10% des enfants qui s'y adaptent plus ou moins bien, mais pour les autres, l'école est un lieu qui peut aller de l'ennui à la frustration en passant par la dépression et la colère.
Quelques personnes ont essayé au cours du temps d'autres manières d'enseigner. En particulier, en France la pédagogie développée par Célestin Freinet a eu un certain succès. Un point positif de cette méthode est qu'elle est pratiquée dans l'école publique, au même titre que la pédagogie officielle.
Néanmoins, il semble que la personne qui ait le plus travaillé sur une pédagogie différente est Maria Montessori, une femme médecin Italienne du début du XXe siècle. Elle a commencé avec des enfants supposés retardés, et après le succès qu'elle a eu avec eux, elle a continué une approche différente basée sur le sensoriel. Les enfants manipulent les objets, et apprennent de manière pratique, et non pas théorique. Ils savent lire et écrire à la fin de la maternelle, et sont en général tout à fait adaptés à l'entrée au collège. Ils acquièrent l'autonomie et l'assurance en eux-mêmes.
Dans cette période où on se pose de nombreuses questions sur l'enseignement, il est bien dommage que la méthode de Maria Montessori soit totalement passée sous silence. Dans toutes les discussions que l'on entend dans les media, il n'y a aucune mention de solutions alternatives telle que celle développée par Maria Montessori. Cela est bien dommage, car la petite enfance est capitale pour le développement de l'être. Une pédagogie qui compare, note, récompense et puni ne peut pas être bonne. L'enfant a besoin de temps, d'apprécier lui-même son travail et d'en être fier, sa récompense c'est le travail lui-même. Se tromper est naturel et normal puisque l’enfant est dans une période d'apprentissage.
Malheureusement, en France, cette pédagogie ne peut être enseignée que dans des écoles privées hors contrat, et dépendent totalement du financement par les familles.
samedi 14 septembre 2013
dimanche 25 août 2013
Le pire défaut l'obéissance.
Je me souviens quand j'étais enfant, les adultes demandaient à mes parents si j'étais obéissant. Puis d'autres adultes m'ont demandé si mes enfants étaient obéissants. Pour moi, l'obéissance est le pire des défauts, celui qui nous conduit à commettre des actions sans les vouloir, juste par obéissance.
Qu'y a-t-il de pire que l'obéissance? Les parents veulent que leurs enfants leurs obéissent. Les enseignants souhaitent que leurs élèves leurs obéissent. Les généraux veulent que leurs soldats leurs obéissent. Au procès de Nuremberg, les généraux nazis pour se défendre dirent qu'ils n'avaient fait qu'obéir aux ordres. Pourtant on encense les personnes qui n'ont pas obéi, c'est le cas de Gaulle qui rentra en résistance après avoir désobéi à Pétain.
Ce n'est pas d'obéissance dont nous avons besoin, mais de compréhension. Un enfant doit dès son plus jeune âge apprendre la liberté, et il n'y a pas de liberté sans compréhension des règles de la société. Un parent doit expliquer à l'enfant pourquoi il peut faire ou ne pas faire une action donnée. S'il est incapable de l'expliquer, c'est qu(il demande une obéissance aveugle. Combien de fois ai je entendu cette phrase: "parce que c'est maman ou papa qui le dit". Il vaudrait mieux expliquer à l'enfant pourquoi il ne peut pas monter sur l'échelle ou encore mieux l’aider à monter sur l'échelle, ainsi il aura satisfait son désir de découverte, et sera grandi au lieu de frustré.
Une société juste est une société où ses membres agissent par compréhension et non pas par obéissance, et cela commence dès la naissance, en étant à l'écoute de l'enfant et de ses besoins. L'autorité ne se gagne pas par la force, mais par le savoir, la connaissance. L'adulte qui en sait évidemment plus que l'enfant doit expliquer à l'enfant les dangers, les règles, les comportements. A chaque âge, il y a un vocabulaire adapté qui satisfera l'enfant.
Ce n'est pas de désobéissance qu'il nous faut, car serait se mettre dans la même situation, simplement en négatif, mais de non obéissance, de ne pas avoir à répondre à une telle demande.
Qu'y a-t-il de pire que l'obéissance? Les parents veulent que leurs enfants leurs obéissent. Les enseignants souhaitent que leurs élèves leurs obéissent. Les généraux veulent que leurs soldats leurs obéissent. Au procès de Nuremberg, les généraux nazis pour se défendre dirent qu'ils n'avaient fait qu'obéir aux ordres. Pourtant on encense les personnes qui n'ont pas obéi, c'est le cas de Gaulle qui rentra en résistance après avoir désobéi à Pétain.
Ce n'est pas d'obéissance dont nous avons besoin, mais de compréhension. Un enfant doit dès son plus jeune âge apprendre la liberté, et il n'y a pas de liberté sans compréhension des règles de la société. Un parent doit expliquer à l'enfant pourquoi il peut faire ou ne pas faire une action donnée. S'il est incapable de l'expliquer, c'est qu(il demande une obéissance aveugle. Combien de fois ai je entendu cette phrase: "parce que c'est maman ou papa qui le dit". Il vaudrait mieux expliquer à l'enfant pourquoi il ne peut pas monter sur l'échelle ou encore mieux l’aider à monter sur l'échelle, ainsi il aura satisfait son désir de découverte, et sera grandi au lieu de frustré.
Une société juste est une société où ses membres agissent par compréhension et non pas par obéissance, et cela commence dès la naissance, en étant à l'écoute de l'enfant et de ses besoins. L'autorité ne se gagne pas par la force, mais par le savoir, la connaissance. L'adulte qui en sait évidemment plus que l'enfant doit expliquer à l'enfant les dangers, les règles, les comportements. A chaque âge, il y a un vocabulaire adapté qui satisfera l'enfant.
Ce n'est pas de désobéissance qu'il nous faut, car serait se mettre dans la même situation, simplement en négatif, mais de non obéissance, de ne pas avoir à répondre à une telle demande.
jeudi 8 août 2013
Le français, l'anglais et les langues régionales.
En 1999, la France a signé la "charte européenne des langues régionales et minoritaires" mais ne la jamais ratifiée. Cette attitude est extrêmement ambiguë. D'une part, les langues régionales font partie du patrimoine de la France, au même titre que ses vins, ses fromages et ses châteaux, etc. Or, la France fait de très grands efforts dans ces domaines, mais est très réticente a soutenir les langues régionales. Jusqu'à la guerre de 14-18 et même un peu après, tout le monde ne parlait pas le français. Dans les campagnes et villages reculés, la langue véhiculaire était le patois local. L'idée d'une langue unique a été de permettre une unification du pays, et cela a été une réussite.
Cependant, il y a une contradiction avec l'énergie qui est mise pour conserver le français comme langue internationale, et le manque de moyens mis pour développer les langues régionales. Nous ne voulons pas que l'anglais fasse au français, ce que le français a fait à nos différentes langues régionales. Si nous ne voulons pas de l'hégémonie de l'anglais, il n'y a pas de raison de vouloir celle du français sur les langues régionales.
Dans certains pays, les habitants parlent couramment trois ou quatre langues, pourquoi en France, ne pourrions nous pas parler une langue régionale, le français, l'anglais ou une autre encore? Une langue s'apprend le plus tôt possible, et les enfants multilingues n'ont aucun problème pour faire la différence entre les langues et leur utilisation dans des contextes différents.
Alors, n'ayons pas peur de perdre quoi que ce soit, mais au contraire enrichissons nous en sachant plus. Une langue de plus n'enlèvera absolument rien au français!
Cependant, il y a une contradiction avec l'énergie qui est mise pour conserver le français comme langue internationale, et le manque de moyens mis pour développer les langues régionales. Nous ne voulons pas que l'anglais fasse au français, ce que le français a fait à nos différentes langues régionales. Si nous ne voulons pas de l'hégémonie de l'anglais, il n'y a pas de raison de vouloir celle du français sur les langues régionales.
Dans certains pays, les habitants parlent couramment trois ou quatre langues, pourquoi en France, ne pourrions nous pas parler une langue régionale, le français, l'anglais ou une autre encore? Une langue s'apprend le plus tôt possible, et les enfants multilingues n'ont aucun problème pour faire la différence entre les langues et leur utilisation dans des contextes différents.
Alors, n'ayons pas peur de perdre quoi que ce soit, mais au contraire enrichissons nous en sachant plus. Une langue de plus n'enlèvera absolument rien au français!
mardi 6 août 2013
Sur Science Positive: 'L'énergie nucléaire et la fusion froide"
Bonsoir,
J'ai publié un article : 'L'énergie nucléaire et la fusion froide" sur le blog de "Science Positive"
J'ai publié un article : 'L'énergie nucléaire et la fusion froide" sur le blog de "Science Positive"
vendredi 26 juillet 2013
La Conférence ICCF18: vendredi 26 juillet, 5ème jour.
Cette dernière journée a été très courte, puisqu'elle s'est terminée à midi.
Tatsumi Yioki du Laboratoire de Recherche de Toyota a montré les résultats de son étude sur le chargement en hydrogène de différents types de palladium. D'une part une feuille de palladium de 100 um d'épaisseur comme référence, et d'autre part du palladium en nano particules dans différents matériaux: zéolites, matériaux de silice mésoporeux, poudres de type de celle utilisée par Arata. Il montre clairement que la quantité d'hydrogène absorbée augmente quand la taille des grains de palladium diminue.
Henrich Hora de l'Université de New South Wales en Australie ne pouvant pas venir, son travail a été présenté par Charles Weaver. Suivant les résultats expérimentaux de Prelas, il suppose qu'un écrantage par un facteur 13 peut se produire. Cela est en accord avec la possibilité de faire une condensation de Bose-Einstein dans des amas denses.
Yury Bazhutov du Pushkov Institute of Terrestrial Magnetism , Ionosphere and Radiowave Propagation en Russie, n'a pas pu venir faute d'obtenir son visa à temps. Son travail a été présenté par Vladimir Vysotskii. Ce travail concerne l'électrolyse plasma avec une tension allant jusqu'à 700 Volts et un courant allant de 1 à 5 ampères, en eau légère et avec de la soude comme électrolyte. Ils ont observé un excès de chaleur allant jusqu'à 600%, et la production de neutrons, de rayons gammas et bétas.
La matinée s'est terminée par une table ronde avec des représentants des différents pays.
Tatsumi Yioki du Laboratoire de Recherche de Toyota a montré les résultats de son étude sur le chargement en hydrogène de différents types de palladium. D'une part une feuille de palladium de 100 um d'épaisseur comme référence, et d'autre part du palladium en nano particules dans différents matériaux: zéolites, matériaux de silice mésoporeux, poudres de type de celle utilisée par Arata. Il montre clairement que la quantité d'hydrogène absorbée augmente quand la taille des grains de palladium diminue.
Henrich Hora de l'Université de New South Wales en Australie ne pouvant pas venir, son travail a été présenté par Charles Weaver. Suivant les résultats expérimentaux de Prelas, il suppose qu'un écrantage par un facteur 13 peut se produire. Cela est en accord avec la possibilité de faire une condensation de Bose-Einstein dans des amas denses.
Yury Bazhutov du Pushkov Institute of Terrestrial Magnetism , Ionosphere and Radiowave Propagation en Russie, n'a pas pu venir faute d'obtenir son visa à temps. Son travail a été présenté par Vladimir Vysotskii. Ce travail concerne l'électrolyse plasma avec une tension allant jusqu'à 700 Volts et un courant allant de 1 à 5 ampères, en eau légère et avec de la soude comme électrolyte. Ils ont observé un excès de chaleur allant jusqu'à 600%, et la production de neutrons, de rayons gammas et bétas.
La matinée s'est terminée par une table ronde avec des représentants des différents pays.
jeudi 25 juillet 2013
La Conférence ICCF18: jeudi 25 juillet, 4ème jour.
La journée a commencé par l'intervention de Tom Passell de TOP Consulting. Il a fait une analyse d'anciennes données, et a montré qu'un mécanisme trouvé par Oppenheimer et Phillips à la fin des années 1930 pouvait expliquer des transmutations du palladium et du titane. Cette approche suppose qu'un deutéron qui s'approche d'un noyau le fait avec le neutron en tête. Le noyau de deutérium se scinde alors en deux, le neutron est absorbé par le noyau, et le proton est éjecté. Oppenheimer et Phillips avaient fait cette découverte avec des ions énergétiques, mais Tom Passell a supposé que cela pouvait aussi avoir lieu avec la fusion froide. D'une manière étonnante, il arrive ainsi à retrouver les atomes instables observés qui ont étés identifiés par leurs rayonnements gamma. Évidemment, ce modèle n'explique pas comment passer la barrière Coulombienne.
Akito Takahashi a rappelé sa théorie qui suppose une réaction mettant en jeu 4 deutérons et 4 électrons placés sur les extrémités de tétraèdre qui en s'écrasant produisent du bérylium-8 instable et qui se décompose en deux particules alpha.
Andrew Meulenberg a développé son modèle de réaction de fusion D+D--> He-4 découlant de l'hypothèse Shwinger. Il suppose que lorsque des atomes de deutérium sont rangés linéairement dans une craquelure du palladium, sans relation cristalline avec le palladium, il peut y avoir des phonons qui permettent aux noyaux de deutérium de s'approcher et de fusionner;
Yeong Kim de Purdue University a rappelé les résultats obtenus par Defkalion. Tout d'abord le nickel utilisé a une structure cristalline différente de la structure normale, il a la symétrie c4 ou pm3m au lieu de cfc. Ces cristaux mesurent environ 5 microns. Au cours du fonctionnement de l'Hypérion, il se produit un champ magnétique très important de 1,6 Tesla. Il nous a rappelé aussi que seuls les isotopes pair du nickel étaient actifs, et que le Ni-61 ne l'était pas.
Vysotskii a rappelé les mesures de Louis Kervran sur les transmutations biologiques, puis ses propres travaux sur les transmutations avec des bactéries: formation de fer-57 à partir du Mn-55, du fer-54 à partir de Na-23 + P-31. Il a ensuite montré comment avec des bactéries il a pu diminuer la demi-vie du Cs-137 radioactif d'un facteur 30. Vysotskii a mentionné qu'à Tchernobyl, il y a une baisse plus rapide que prévue et inexpliquée du Cs-137, il est possible que les plantes activent sa destruction.
Akira Kitamura de Technova au Japon a montré les résultats obtenus avec leur nouveau calorimètre à flux massique d'huile. Ils ont utilisé des nano particules de Cuivre-Nickel entouré d'oxyde de zirconium ou de silice. Ils ont ainsi obtenu des excès de chaleur jusqu'à 20 Watts avec une puissance d'entrée de 195 Watts.
Alberto Carpinteri du Politecnico di Torino en Italie a montré les résultats qu'ils avaient obtenus en comprimant des blocs de granite, de marbre de Carrare ou d'olivine. Dans certains cas, ils ont des production de neutrons, et des transmutations: production d'aluminium, de silicium et manganèse.
Diego Veneziano du Politecnico di Torino en Italie a montré que le modèle cristallin du noyau atomique permettait de retrouver les éléments produits dans les réaction précédentes.
La médaille Giuliano Preparata a été décernée à Pam Boss-Mosier pour son travail concernant la détection de neutrons et de particules alpha au cours d'expériences d'électrolyse par co-déposition.
Akito Takahashi a rappelé sa théorie qui suppose une réaction mettant en jeu 4 deutérons et 4 électrons placés sur les extrémités de tétraèdre qui en s'écrasant produisent du bérylium-8 instable et qui se décompose en deux particules alpha.
Andrew Meulenberg a développé son modèle de réaction de fusion D+D--> He-4 découlant de l'hypothèse Shwinger. Il suppose que lorsque des atomes de deutérium sont rangés linéairement dans une craquelure du palladium, sans relation cristalline avec le palladium, il peut y avoir des phonons qui permettent aux noyaux de deutérium de s'approcher et de fusionner;
Yeong Kim de Purdue University a rappelé les résultats obtenus par Defkalion. Tout d'abord le nickel utilisé a une structure cristalline différente de la structure normale, il a la symétrie c4 ou pm3m au lieu de cfc. Ces cristaux mesurent environ 5 microns. Au cours du fonctionnement de l'Hypérion, il se produit un champ magnétique très important de 1,6 Tesla. Il nous a rappelé aussi que seuls les isotopes pair du nickel étaient actifs, et que le Ni-61 ne l'était pas.
Vysotskii a rappelé les mesures de Louis Kervran sur les transmutations biologiques, puis ses propres travaux sur les transmutations avec des bactéries: formation de fer-57 à partir du Mn-55, du fer-54 à partir de Na-23 + P-31. Il a ensuite montré comment avec des bactéries il a pu diminuer la demi-vie du Cs-137 radioactif d'un facteur 30. Vysotskii a mentionné qu'à Tchernobyl, il y a une baisse plus rapide que prévue et inexpliquée du Cs-137, il est possible que les plantes activent sa destruction.
Akira Kitamura de Technova au Japon a montré les résultats obtenus avec leur nouveau calorimètre à flux massique d'huile. Ils ont utilisé des nano particules de Cuivre-Nickel entouré d'oxyde de zirconium ou de silice. Ils ont ainsi obtenu des excès de chaleur jusqu'à 20 Watts avec une puissance d'entrée de 195 Watts.
Alberto Carpinteri du Politecnico di Torino en Italie a montré les résultats qu'ils avaient obtenus en comprimant des blocs de granite, de marbre de Carrare ou d'olivine. Dans certains cas, ils ont des production de neutrons, et des transmutations: production d'aluminium, de silicium et manganèse.
Diego Veneziano du Politecnico di Torino en Italie a montré que le modèle cristallin du noyau atomique permettait de retrouver les éléments produits dans les réaction précédentes.
La médaille Giuliano Preparata a été décernée à Pam Boss-Mosier pour son travail concernant la détection de neutrons et de particules alpha au cours d'expériences d'électrolyse par co-déposition.
mercredi 24 juillet 2013
La Conférence ICCF18: mercredi 24 juillet,3ème jour.
La journée a commencé par une présentation par Jirohita Kasagi du Research Center for Electron Photon Science au Japon. Il a montré que le taux de réaction entre un faisceau d'ions deutérium et des cibles métalliques deutérées était anormalement élevé. Pour expliquer le phénomène, il faut ajouter au modèle un écrantage électronique élevé. Dans le cas des métaux liquides comme l'indium, cela est encore plus flagrant.
Peter Pfeifer de l'Université du Missouri s'est intéressé au stockage d'hydrogène dans des matériaux à base de carbone. Il a montré que l'addition de bore augmentait la quantité d'hydrogène absorbé. Cependant, il n'a pas trouvé d'excès d'énergie.
La table ronde dédiée à l'activité à l'ENEA à Frascatti en Italie a été dirigée par Vittorio Violante. Il a expliqué qu'un projet de collaboration entre l'Italie et les Etats-Unis a été financé par le Ministère des affaires étrangères italien. Les participants sont en Italie, l'ENEA, et aux États-Unis, SRI, NRL et l'Université du Missouri. Cette collaboration a pour objectif officiel d'améliorer les matériaux pour en particulier les piles à combustible. Violante a étudié depuis de nombreuses années la qualité du palladium pour réussir les expériences de fusion froide. Il a montré que certaines impuretés jouaient un rôle important comme le platine. L'orientation cristalline du palladium est également un facteur critique. Il arrive maintenant à transformer une électrode qui ne fonctionne pas en une qui fonctionne et donne un excès de chaleur en lui faisant subir une série de traitements.
Emanuele Castagna de l'ENEA a expliqué le travail en cours pour remplacer le platine par du palladium dans les électrodes des piles à combustibles, le palladium étant moins cher que le platine.
Graham Hubler de l'Université du Missouri a montré que le palladium qui donne des excès de chaleur était à l'époque celui de Engelhard qui contenait des traces de rhodium et de platine. Par la suite à cause d'un changement de méthode de production les impuretés sont maintenant du zirconium, de l’yttrium et de l'hafnium. La différence entre les deux produits provient d'une part de la récupération du rhodium qui coûte très cher, et d'autre part du changement de creusets utilisés par l'industriel.
Mike McKubre de SRI au Etats-Unis a rappelé qu'un paramètre important pour que la réaction ait lieu est qu'il y ait un flux de deutérium à travers la surface de l'électrode. Ils avaient remarqué cela en remarquant des variations périodiques du taux de chargement en deutérium dans les expériences positives. Plus tard, ils ont utilisé les "super waves" pour générer de manière volontaire ces variations de flux. D'après McKubre, pour qu'une expérience fonctionne, il faut un taux de chargement en deutérium élevé, et un flux de deutérium qui entre et qui sort.
Robert Duncan de l'Université du Missouri, et organisateur de la conférence a mis l'accent sur la croyance que la chimie et le nucléaire étaient deux domaines séparés. Il a rappelé que l'effet Mossbauer prouvait bien que dans certains cas, il y avait bien un lien entre les deux domaines. Il a également mentionné qu'on ne pouvait pas utiliser les théories de l'équilibre aux cas où on est loin de l'équilibre.
David Nagel de la George Washington University a fait une étude économique des possibilités d'utiliser la fusion froide pour des applications de transmutations et de destruction des matériaux radioactifs. Il a montré que les coûts seraient extrêmement élevés, et que la meilleure application de la fusion froide est la production d'énergie.
Narman Cook de l'Université Kansai au Japon a développé un modèle du noyau où les protons et les neutrons seraient placés de manière régulière comme dans un cristal. Grâce à ce modèle, il arrive à expliquer la distribution des atomes produits au cours des expériences de fusion froide faites par Mizuno.
Peter Hagelstein du MIT aux Etats-Unis a montré son modèle théorique qui explique l'expérience de Karabut. Ce dernier avait montré la production d'un faisceau collimaté de rayons-X. Le modèle d'Hagelstein montre que des vibrations dans la gamme du térahertz permettent d'exciter des traces de noyaux de mercure-201 qui génèrent une transition à 1565 eV.
Vladimir Vysotskii de l'Université de Kiev en Ukraine a informé sur des résultats similaires qu'il a observé dans des expériences avec des jets d'eau sous très haute pression que l'on utilise pour la découpe des métaux. Le jet d'eau produit des ondes sonores qui réagissent avec les métaux des écrans placés autour du jet. Cette interaction produit à son tour des rayons-X.
Graham Hubler du Sidney Kimmel Institute for Nuclear Renaissance (SKINR) a indiqué que cette entité a été établie en avril 2012 comme une section du Département de Physique et d'Astronomie de l'Univesrité du Missouri. L'institut a été formé à la suite d'un don de Sidney Kimmel de 4,5 millions de dollars sur 5 ans pour trouver l'origine de la chaleur anormale. L'équipe de base étant composée de personnes de la société israélienne Energetics. Une collaboration est en cours avec la société américaine Coolescence. Ils arrivent maintenant à une reproductibilité de 40% et un COP jusqu'à 30.
Roger Stringham de Photosonication Consulting a montré ses derniers résultats avec des expériences avec des ultrasons fonctionnant à 1,6 MHz. Il a développé un modèle permettant d'expliquer les excès de chaleur. La puissance d'ultrasons étant de 15 watts, il a mesuré 58 watts de puissance thermique, soit un COP proche de 4.
Peter Norgard de l'Université du Missouri a montré une anomalie d'interaction d'un faisceau de 8,4 MeV de deutérium avec du palladium. Les réactions se faisaient entre les noyaux de palladium et les ions deutérium. Les mesures de transmutation étaient supérieures aux modèles.
La prochaine conférence ICCF19 aura lieu dans un an et demi en Italie à Venise du 15 au 21 mars 2015. Elle sera organisée par Antonio La Gatta de la société Tsem.
Peter Pfeifer de l'Université du Missouri s'est intéressé au stockage d'hydrogène dans des matériaux à base de carbone. Il a montré que l'addition de bore augmentait la quantité d'hydrogène absorbé. Cependant, il n'a pas trouvé d'excès d'énergie.
La table ronde dédiée à l'activité à l'ENEA à Frascatti en Italie a été dirigée par Vittorio Violante. Il a expliqué qu'un projet de collaboration entre l'Italie et les Etats-Unis a été financé par le Ministère des affaires étrangères italien. Les participants sont en Italie, l'ENEA, et aux États-Unis, SRI, NRL et l'Université du Missouri. Cette collaboration a pour objectif officiel d'améliorer les matériaux pour en particulier les piles à combustible. Violante a étudié depuis de nombreuses années la qualité du palladium pour réussir les expériences de fusion froide. Il a montré que certaines impuretés jouaient un rôle important comme le platine. L'orientation cristalline du palladium est également un facteur critique. Il arrive maintenant à transformer une électrode qui ne fonctionne pas en une qui fonctionne et donne un excès de chaleur en lui faisant subir une série de traitements.
Emanuele Castagna de l'ENEA a expliqué le travail en cours pour remplacer le platine par du palladium dans les électrodes des piles à combustibles, le palladium étant moins cher que le platine.
Graham Hubler de l'Université du Missouri a montré que le palladium qui donne des excès de chaleur était à l'époque celui de Engelhard qui contenait des traces de rhodium et de platine. Par la suite à cause d'un changement de méthode de production les impuretés sont maintenant du zirconium, de l’yttrium et de l'hafnium. La différence entre les deux produits provient d'une part de la récupération du rhodium qui coûte très cher, et d'autre part du changement de creusets utilisés par l'industriel.
Mike McKubre de SRI au Etats-Unis a rappelé qu'un paramètre important pour que la réaction ait lieu est qu'il y ait un flux de deutérium à travers la surface de l'électrode. Ils avaient remarqué cela en remarquant des variations périodiques du taux de chargement en deutérium dans les expériences positives. Plus tard, ils ont utilisé les "super waves" pour générer de manière volontaire ces variations de flux. D'après McKubre, pour qu'une expérience fonctionne, il faut un taux de chargement en deutérium élevé, et un flux de deutérium qui entre et qui sort.
Robert Duncan de l'Université du Missouri, et organisateur de la conférence a mis l'accent sur la croyance que la chimie et le nucléaire étaient deux domaines séparés. Il a rappelé que l'effet Mossbauer prouvait bien que dans certains cas, il y avait bien un lien entre les deux domaines. Il a également mentionné qu'on ne pouvait pas utiliser les théories de l'équilibre aux cas où on est loin de l'équilibre.
David Nagel de la George Washington University a fait une étude économique des possibilités d'utiliser la fusion froide pour des applications de transmutations et de destruction des matériaux radioactifs. Il a montré que les coûts seraient extrêmement élevés, et que la meilleure application de la fusion froide est la production d'énergie.
Narman Cook de l'Université Kansai au Japon a développé un modèle du noyau où les protons et les neutrons seraient placés de manière régulière comme dans un cristal. Grâce à ce modèle, il arrive à expliquer la distribution des atomes produits au cours des expériences de fusion froide faites par Mizuno.
Peter Hagelstein du MIT aux Etats-Unis a montré son modèle théorique qui explique l'expérience de Karabut. Ce dernier avait montré la production d'un faisceau collimaté de rayons-X. Le modèle d'Hagelstein montre que des vibrations dans la gamme du térahertz permettent d'exciter des traces de noyaux de mercure-201 qui génèrent une transition à 1565 eV.
Vladimir Vysotskii de l'Université de Kiev en Ukraine a informé sur des résultats similaires qu'il a observé dans des expériences avec des jets d'eau sous très haute pression que l'on utilise pour la découpe des métaux. Le jet d'eau produit des ondes sonores qui réagissent avec les métaux des écrans placés autour du jet. Cette interaction produit à son tour des rayons-X.
Graham Hubler du Sidney Kimmel Institute for Nuclear Renaissance (SKINR) a indiqué que cette entité a été établie en avril 2012 comme une section du Département de Physique et d'Astronomie de l'Univesrité du Missouri. L'institut a été formé à la suite d'un don de Sidney Kimmel de 4,5 millions de dollars sur 5 ans pour trouver l'origine de la chaleur anormale. L'équipe de base étant composée de personnes de la société israélienne Energetics. Une collaboration est en cours avec la société américaine Coolescence. Ils arrivent maintenant à une reproductibilité de 40% et un COP jusqu'à 30.
Roger Stringham de Photosonication Consulting a montré ses derniers résultats avec des expériences avec des ultrasons fonctionnant à 1,6 MHz. Il a développé un modèle permettant d'expliquer les excès de chaleur. La puissance d'ultrasons étant de 15 watts, il a mesuré 58 watts de puissance thermique, soit un COP proche de 4.
Peter Norgard de l'Université du Missouri a montré une anomalie d'interaction d'un faisceau de 8,4 MeV de deutérium avec du palladium. Les réactions se faisaient entre les noyaux de palladium et les ions deutérium. Les mesures de transmutation étaient supérieures aux modèles.
La prochaine conférence ICCF19 aura lieu dans un an et demi en Italie à Venise du 15 au 21 mars 2015. Elle sera organisée par Antonio La Gatta de la société Tsem.
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