La dernière journée a eu lieu ce vendredi, et nous sommes prêts pour aller à ICCF23 en Chine à Xiamen au début 2021.
Dimiter Alexandrov, Lakehead University, Canada, "Cold nuclear fusin in lithium compound alloy"
Dans un bâti à vide équipé d'un spectromètre de masse quadripolaire et d'un détecteur de neutrons (PRM 1703GN) des expériences de décharge plasma avec du deutérium ont été réalisées. Une analyse des spectres de masse montre la présence d'He-3, He-4 et B-11.
S. Dana Seccombe, USA, "Phonon assisted nuclear fusion mode"
Le modèle proposé est celui d'utiliser le caractère ondulatoire des noyaux de deutérium pour expliquer les réactions nucléaires à basse énergie. Son modèle permet d'expliquer la grande majorité des phénomènes associés à la fusion froide.
Mitchell Swartz, Jet Energy Inc., "Atomic deuterium in active LANR systems produces 327.37Mhz superfine RF maser emission"
Dans une cellule d'électrochimie avec comme cathode un fil extrêmement long de nickel et une cathode en platine, en eau légère, un signal radio HF à 327.37Mhz est mesuré quand il y a dégagement de chaleur. Ce signal n'est pas continu, mais au contraire a une fréquence d'environ une minute. Aucune explication n'a pu être trouvée pour expliquer ce phénomène.
Jacques Ruer, SFSNMC, "Experimental setup to detect hydrinos"
Randall Mills a proposé que de l'énergie se dégage quand un électron passe du niveau fondamental à un niveau inférieur. Ces atomes deviennent beaucoup plus petits et peuvent passer facilement à travers des parois métalliques. jacques Ruer propose une expérience qui permet de mesurer cette baisse de pression de manière précise lorsque ces hydrinos sont formés.
S.X. Zheng, Tsinghua University, Beijing, China, "Temperature dependence of maximum excess power in 3 New experiments (Letts, Parkhomov, & Mizuno)"
Ils ont comparé le logarithme de l'excès de chaleur en fonction de l'inverse de la température absolue de résultats de 3 auteurs différents. D'une part Dennis Letts entre 56 et 85°C, d'autre part Mizuno jusqu'à 382°C, et finalement Parkhomov entre 1167 et 1856°C. Dans les trois cas, la pente est la même indiquant que l'énergie d'activation est la même dans les trois cas.
Mitchell Swartz, Jet Energy Inc., "Buoyant heat transport can produce uneliable estimates of heat transport"
Dans un calorimètre a débit massique, il faut tenir compte du fait que l'eau chaude monte au-dessus de l'eau froide. Il faut donc que l'eau soit bien mélangée, mais aussi que le calorimètre soit à plat, car en position verticale avec l'eau allant du bas vers le haut, l'eau sera plus chaude à la sortie, à cause de la plus faible densité de l'eau chaude.
dimanche 15 septembre 2019
jeudi 12 septembre 2019
Jeudi 12 septembre 2019 : ICCF22 4ème jour
Cette journée a été bien remplie et s'est terminée par le banquet et la remise de la médaille Préparata. Ce prix a été remis à Vladimir Vysotskii, chercheur à la fois théoricien et expérimentateur.
J. E. Kaal, "Nuclear Transmutation and mass defect explained with the structured atom model"
Le modèle propose que le noyau atomique est composé de protons reliés par des électrons. En développant ce modèle ils arrivent à une construction du noyau arborescent qui permet de retrouver un grand nombre de propriétés du noyau.
L. N. Bowen, Colorado Mountain College, " The electromagnetic considerations of the nuclear force"
Ce modèle du noyau est créé à partir de neutrons et de protons composés de trois quarks. La structure du noyau est calculée à partir des forces électrostatiques et électromagnétiques. Les calculs sont faits en tenant compte de l'ensemble des liens entre premiers voisins. D'après ce modèle, le noyau a non pas une forme sphérique, mais a la forme d'un bâton. Cette information est intéressante, car il est connu que les noyaux atomiques ont un moment quadripolaire, incompatible avec une forme sphérique.
Philippe Hatt, chercheur indépendant, "Cold nuclear transmutations light atomic nuclei binding energy"
Le modèle du noyau de Hatt n'est pas tri-dimensionnel, mais ne s'occupe que des liaisons entre sous structures du noyau.A partir de 4 liaisons, il arrive à retrouver toutes les masses nucléaire avec une très grande précision.
William Collis, chercheur indépendant, "An empirical global calculator of atomic masses"
Depuis de nombreuses années, Collis a développé un modèle permettant de calculer les énergies de liaison avec une grande précision, mais avec un grand nombre de paramètres. En pratique la masse de chaque noyau est calculée en faisant la moyenne entre les masses des noyaux voisins ayant un proton en plus ou en moins et un neutron en plus ou en moins. Ce modèle empirique n'est pas tri-dimensionnel.
Vladimir Vysotskii, Kiev National Shevchenko University, Ukraine, "Anomalous LENR effects and its justification based on the method of coherent correlated states"
Le modèle de Vysotskii continue à s'améliorer en montrant que pour que la fusion entre deux noyaux de deutérium, le modèle des états corrélés cohérents n'abaisse pas la barrière de potentiel. En fait les états corrélés permettent d'élargir les puits de potentiel et cela permet d'accroitre la transparence de la barrière de potentiel.
Francis Tanzella, Energy Research Center, "Mass Flow Calorimetry in Brillouin's Reactor"
Le réacteur de Brillouin se compose d'un tube d'alumine chauffé de l'intérieur par un fil résistif. le tube est ensuite recouvert d'un film de cuivre qui sert d'électrode de retour du courant. Sur le cuivre il est déposé une couche d'alumine qui sert d'isolant, et enfin un film de nickel. Des impulsions de courant de 20 à 50ms et de grande tension électrique sont envoyées entre les deux électrodes. La calorimétrie est faite avec une circulation d'eau froide, mais aussi à partir de mesures de température grâce à un modèle mathématique. Un COP de près de 3 a été mesuré entre 200°C et 600°C.
Ubaldo Mastromatteo, "ENR evidence with hydrogen and deuterium loading in thin palladium films"
A la suite des travaux de Mizuno qui a utilisé des grilles de nickel sur lesquelles il avait déposé du palladium, Mastromatteo a reproduit ce même système en déposant par voie électrochimique du palladium sur une mousse de nickel. Au premier chargement le deutérium rentre très lentement dans le nickel. Après avoir désorbé à chaud le deutérium, le deuxième chargement est beaucoup plus rapide. Le taux de chargement en hydrogène du nickel a atteint la valeur de 0.6 D/Ni. L'excès de chaleur mesuré par une sonde sur l'échantillon montre est de 7Watts.
Yasuhiro Iwamura, Tohoku University Sendai, Japon, "Excess heat generation using a nano-sized multilayer metal composite and hydrogen gas"
A la suite de ses travaux lorsqu'ilétait chez Mitsubishi avec des multi-couches Pd/CaO, Iwamura a continué dans cette voie, mais cette fois-ci avec des multi-couches Ni/Cu sur déposées sur un substrat de nickel. Il a réalisé des expériences avec 6 couches, mais aussi en rajoutant des couches intermédiaires de CaO, Y2O3. Les excès de chaleur obtenus on étés jusqu'à 9Watts, correspondant à 1keV par atome d'hydrogène. De nombreuses analyses ont été faites sur ces couches pour essayer de déterminer quel a été le mécanisme en jeu. Une analyse pas SEM-EDX a montré la présence de Zr, Na, Mg, Al, K, P
Alexander Klimov, Technical State University, Moscou, "Review of the proceedings of the 25th Russian conference on Cold Nuclear Transmutation of chemical elements and ball lightning"
Chaque année depuis l'annonce de la fusion froide, les chercheurs Russes se retrouvent Sotchi pour une conférence. Klimov a rappelé les principaux résultats obtenus l'an dernier. Cette année, il n'y a pas eu de conférence, car plusieurs d'entre eux sont venus à ICCF 22.
Gianni Albertini, Universita Politecnica delle Marche Ancona, Italie, "Th-232, Ni-63, Co-57: three anomalous decays suggesting the feasability of radionucleide neutralization"
Le modèle utilisé est celui d'une déformation de l'espace temps quadridimensionnel de la relativité. Dans cette approche, l'énergie générée par une réaction nucléaire peut produire une déformation de l'espace temps. D'après leurs observations l'application d'ultra sons peut produire une baisse de la radio-activité d'éléments radioactifs.
Alexander Klimov, Technical State University, Moscou, "Thermal energy release in a swirl heterogeneous reactor at pulsed repetitive electrical discharge"
Dans une décharge plasma avec de la vapeur d'eau et des poudres d'aluminium, il se produit une dissociation de la molécule d'eau avec oxydation de l'aluminium pour former Al2O3, et dégagement d'hydrogène. Mais les énergie mesurées sont beaucoup plus grandes que ce que la chimie permet. Un COP de 2.5 a été observé.
Vladimir Vysotskii, Kiev National Shevchenko University, Ukraine,"Formation, evolution and application of correlated packets in LENR experiments"
De nouveaux détails sur le modèles des états corrélés ont étés donnés, en particulier l'utilisation de champs magnétiques alternés afin de créer ces états.
Mitchell Swartz, Nanortech Inc, "Superhyperfine structure of the deuteron line emission from active ZrO2PdD Herals an fcc vacancy"
Swartz a montré que la raie d'émission a 327.37Mhz était en fait dédoublée, ce qui d'après lui indique que le deutérium est soit dans une lacune de palladium, soit dans une lacune de ZrO2.
L. N. Bowen, Colorado Mountain College,"Primary and secondary reactions in a LENR with a Li electrolyte solution"
En partant des mécanismes classique des réactions entre deux noyaux de deutérium qui donnent principalement du tritium et des neutrons, et quasiment pas d'hélium-4, Bowen a utilisé les critère habituels des réactions nucléaires, c'est à dire: densité des atomes de deutérium dans l'électrode, vitesse des atomes pour calculer le nombre de neutrons produits. Ces neutrons réagissent en suite avec le Li-6 présent dans la solution pour produire de l'hélium-4. De la même manière dans la cathode, la réaction T+D-->He-4 +n. Le neutron va encore produire comme précédemment de l'hélium-4. Avec les lois classiques, on comprend qu'il n'y a ni neutrons ni tritium qui soit produit, seulement de l'hélium-4 et de la chaleur.
J. E. Kaal, "Nuclear Transmutation and mass defect explained with the structured atom model"
Le modèle propose que le noyau atomique est composé de protons reliés par des électrons. En développant ce modèle ils arrivent à une construction du noyau arborescent qui permet de retrouver un grand nombre de propriétés du noyau.
L. N. Bowen, Colorado Mountain College, " The electromagnetic considerations of the nuclear force"
Ce modèle du noyau est créé à partir de neutrons et de protons composés de trois quarks. La structure du noyau est calculée à partir des forces électrostatiques et électromagnétiques. Les calculs sont faits en tenant compte de l'ensemble des liens entre premiers voisins. D'après ce modèle, le noyau a non pas une forme sphérique, mais a la forme d'un bâton. Cette information est intéressante, car il est connu que les noyaux atomiques ont un moment quadripolaire, incompatible avec une forme sphérique.
Philippe Hatt, chercheur indépendant, "Cold nuclear transmutations light atomic nuclei binding energy"
Le modèle du noyau de Hatt n'est pas tri-dimensionnel, mais ne s'occupe que des liaisons entre sous structures du noyau.A partir de 4 liaisons, il arrive à retrouver toutes les masses nucléaire avec une très grande précision.
William Collis, chercheur indépendant, "An empirical global calculator of atomic masses"
Depuis de nombreuses années, Collis a développé un modèle permettant de calculer les énergies de liaison avec une grande précision, mais avec un grand nombre de paramètres. En pratique la masse de chaque noyau est calculée en faisant la moyenne entre les masses des noyaux voisins ayant un proton en plus ou en moins et un neutron en plus ou en moins. Ce modèle empirique n'est pas tri-dimensionnel.
Vladimir Vysotskii, Kiev National Shevchenko University, Ukraine, "Anomalous LENR effects and its justification based on the method of coherent correlated states"
Le modèle de Vysotskii continue à s'améliorer en montrant que pour que la fusion entre deux noyaux de deutérium, le modèle des états corrélés cohérents n'abaisse pas la barrière de potentiel. En fait les états corrélés permettent d'élargir les puits de potentiel et cela permet d'accroitre la transparence de la barrière de potentiel.
Francis Tanzella, Energy Research Center, "Mass Flow Calorimetry in Brillouin's Reactor"
Le réacteur de Brillouin se compose d'un tube d'alumine chauffé de l'intérieur par un fil résistif. le tube est ensuite recouvert d'un film de cuivre qui sert d'électrode de retour du courant. Sur le cuivre il est déposé une couche d'alumine qui sert d'isolant, et enfin un film de nickel. Des impulsions de courant de 20 à 50ms et de grande tension électrique sont envoyées entre les deux électrodes. La calorimétrie est faite avec une circulation d'eau froide, mais aussi à partir de mesures de température grâce à un modèle mathématique. Un COP de près de 3 a été mesuré entre 200°C et 600°C.
Ubaldo Mastromatteo, "ENR evidence with hydrogen and deuterium loading in thin palladium films"
A la suite des travaux de Mizuno qui a utilisé des grilles de nickel sur lesquelles il avait déposé du palladium, Mastromatteo a reproduit ce même système en déposant par voie électrochimique du palladium sur une mousse de nickel. Au premier chargement le deutérium rentre très lentement dans le nickel. Après avoir désorbé à chaud le deutérium, le deuxième chargement est beaucoup plus rapide. Le taux de chargement en hydrogène du nickel a atteint la valeur de 0.6 D/Ni. L'excès de chaleur mesuré par une sonde sur l'échantillon montre est de 7Watts.
Yasuhiro Iwamura, Tohoku University Sendai, Japon, "Excess heat generation using a nano-sized multilayer metal composite and hydrogen gas"
A la suite de ses travaux lorsqu'ilétait chez Mitsubishi avec des multi-couches Pd/CaO, Iwamura a continué dans cette voie, mais cette fois-ci avec des multi-couches Ni/Cu sur déposées sur un substrat de nickel. Il a réalisé des expériences avec 6 couches, mais aussi en rajoutant des couches intermédiaires de CaO, Y2O3. Les excès de chaleur obtenus on étés jusqu'à 9Watts, correspondant à 1keV par atome d'hydrogène. De nombreuses analyses ont été faites sur ces couches pour essayer de déterminer quel a été le mécanisme en jeu. Une analyse pas SEM-EDX a montré la présence de Zr, Na, Mg, Al, K, P
Alexander Klimov, Technical State University, Moscou, "Review of the proceedings of the 25th Russian conference on Cold Nuclear Transmutation of chemical elements and ball lightning"
Chaque année depuis l'annonce de la fusion froide, les chercheurs Russes se retrouvent Sotchi pour une conférence. Klimov a rappelé les principaux résultats obtenus l'an dernier. Cette année, il n'y a pas eu de conférence, car plusieurs d'entre eux sont venus à ICCF 22.
Gianni Albertini, Universita Politecnica delle Marche Ancona, Italie, "Th-232, Ni-63, Co-57: three anomalous decays suggesting the feasability of radionucleide neutralization"
Le modèle utilisé est celui d'une déformation de l'espace temps quadridimensionnel de la relativité. Dans cette approche, l'énergie générée par une réaction nucléaire peut produire une déformation de l'espace temps. D'après leurs observations l'application d'ultra sons peut produire une baisse de la radio-activité d'éléments radioactifs.
Alexander Klimov, Technical State University, Moscou, "Thermal energy release in a swirl heterogeneous reactor at pulsed repetitive electrical discharge"
Dans une décharge plasma avec de la vapeur d'eau et des poudres d'aluminium, il se produit une dissociation de la molécule d'eau avec oxydation de l'aluminium pour former Al2O3, et dégagement d'hydrogène. Mais les énergie mesurées sont beaucoup plus grandes que ce que la chimie permet. Un COP de 2.5 a été observé.
Vladimir Vysotskii, Kiev National Shevchenko University, Ukraine,"Formation, evolution and application of correlated packets in LENR experiments"
De nouveaux détails sur le modèles des états corrélés ont étés donnés, en particulier l'utilisation de champs magnétiques alternés afin de créer ces états.
Mitchell Swartz, Nanortech Inc, "Superhyperfine structure of the deuteron line emission from active ZrO2PdD Herals an fcc vacancy"
Swartz a montré que la raie d'émission a 327.37Mhz était en fait dédoublée, ce qui d'après lui indique que le deutérium est soit dans une lacune de palladium, soit dans une lacune de ZrO2.
L. N. Bowen, Colorado Mountain College,"Primary and secondary reactions in a LENR with a Li electrolyte solution"
En partant des mécanismes classique des réactions entre deux noyaux de deutérium qui donnent principalement du tritium et des neutrons, et quasiment pas d'hélium-4, Bowen a utilisé les critère habituels des réactions nucléaires, c'est à dire: densité des atomes de deutérium dans l'électrode, vitesse des atomes pour calculer le nombre de neutrons produits. Ces neutrons réagissent en suite avec le Li-6 présent dans la solution pour produire de l'hélium-4. De la même manière dans la cathode, la réaction T+D-->He-4 +n. Le neutron va encore produire comme précédemment de l'hélium-4. Avec les lois classiques, on comprend qu'il n'y a ni neutrons ni tritium qui soit produit, seulement de l'hélium-4 et de la chaleur.
mercredi 11 septembre 2019
Mercredi 11 septembre 2019 : ICCF22 3ème jour
Cette troisième journée a été intéressante, et bien remplie avec 11 exposés
David Nagel, George Washington University, "The LENRIA analysis and experimental program"
David Nagel, a commencé un programme de vérification de la fusion froide au cours duquel il souhaite mettre au point une expérience de fusion froide par électrochimie reproductible qui sera dupliquée en une douzaine d'exemplaires. Ces cellules avec le mode d'emploi sera envoyé à une dizaine d'universités pour être testées indépendamment. Les résultats de ces mesures seront ensuite envoyées globalement à une revue scientifique en vue d'une publication commune. Le choix s'est porté sur une expérience de calorimétrie avec une électrode en palladium dopée au bore. Melvin Miles avait eu dans le passé un taux de réussite exceptionnel avec cette électrode. L'électrode en palladium-bore est en cours d'élaboration, et sera testée prochainement. le système d'acquisition de données et toute l'électronique nécessaire sera également fournie. Si ce projet arrive à son terme, de nombreux laboratoires pourront vérifier par eux-mêmes la réalité du phénomène.
Jean-Luc Paillet Aix-Marseille Université, "Highly relastistic deep electrons and the Dirac equation"
Depuis plusieurs années Jean-Luc Paillet travaille avec Andrew Mulenberg sur la théorie des électrons relativistes de l'atome d'hydrogène qui tournent très près du noyau avec une grande énergie de 206MeV. Cette théorie est intéressante, car si l'électron est très proche du noyau, l'atome d'hydrogène ressemble à un neutron, et il peut passer à travers le nuage électronique des atomes voisins et fusionner. Cependant, une question importante est celle de la façon dont l'électron peut passer de l'orbite de Bohr habituelle à son niveau bas.
Jozsef Garai, University of Debrecen, Hongrie, "Physical Model for Lattice assisted nuclear reactions"
Jozsef Garai part de l'hypothèse que l'électron isolé est une charge ponctuelle, par contre quand il est dans un atome, il forme un halo autour du noyau. Cela permet à deux atomes de s'approcher et de fusionner. En partant de cette hypothèse, il en déduit que les réactions se passent dans les lacunes du réseau de palladium. La molécule située dans une de ces lacunes, vibre à sa fréquence propre de 21.65Thz. Cette fréquence est très proche du pic non identifié trouvé par Letts et Cravens au cours de leur expérience avec le battement de deux lasers.
Lutz Jaitner, Chercheur indépendant, Allemagne, "The nuclear active environment in LENR"
Lutz Jaitner considère les plasmoïdes comme étant la source de la fusion froide. De nombreuses expériences ont montré la formation d'un rayonnement étrange observé sur des plaques photographiques. Les noms donnés à ces traces varient d'un auteur à un autre, mais les phénomènes observés sont très similaires. Les plasmoïdes sont très proches les un des autres, de l'ordre de 2pm.
Keith Fredericks, Restframe labs, West Lafayette, "Electrical tracks, evidence for superluminal electrons"
Comme Jaitner il regarde les traces observées qui forment le plus souvent des sections d'ellipses. Il suppose qu'en plus de la charge électrique ces particules ont une charge magnétique. Partant de cela il trouve que cetains électrons devraient pouvoir aller plus vite que la vitesse de la lumière....
Mitchell Swartz, Jet Energy, "Pulsing sideband at 327.37Mhz may herald movements within active loaded PdD lattice"
Mitchell Swartz a montré que lorsque son réacteur composé de nanor, un élément à base de palladium et de ZrO2, pré-chargé en deutérium produit de la chaleur anormale, il détecte un signal radio à 327.37Mhz. Il en déduit que cette raie correspond à celle du deutérium. En conséquence de quoi il pense que le deutérium est dans une lacune du réseau de palladium. Détecter cette raie est un signe qui montre que de 'excès de chaleur se produit.
Bin-Juing Huang, National Taiwan University "Excess energy from a vapor compression system"
Sous l'effet de la cavitation quand de la vapeur est compressée et que de la cavitation se produit, il se dégage plus de chaleur que de la puissance électrique fournie. Des Coefficients de Performance d plus de deux sont générés.
Slobodan Stankovic, Suiss Oxihydrogen energy, "Nuclear transmutation with carbon and oxyhydrogen plasma"
De nombreux chercheurs avaient montré dans la passé que des décharges électriques dans l'eau avec des électrodes de carbone produisaient de nouveaux éléments. Dans cet exposé, il montre qu'avec un plasma d'oxihydrogène, ds nouveau élément apparaissent. Il suggère les réactions suivantes:
O+C-->Na, C+O-->Si, Si+C-->Ca, Ca+O-->Mg et Mg+H-->Na
Takeru Uchikoshi, Kyoto Unversity, "Laser condensed matter fusin experiments"
Sur une feuille de palladium de 3x3 cm2 et de 1mmd'épaisseur, il dépose un film de 100nm d'or. Cet échantillon est placé dans une enceinte sous deutérium. Il envoie sur la face dorée un faisceau laser yag a impulsion. Il observe une augmentation de la température et une baisse de la masse 4 du spectromètre de masse. Une épaule sur le pic de la masse 4 laisse à penser qu'il y a aussi formation d'hélium-4.
A. Klimov, Technical State University Moscou, "Balance in water plasma reactor"
Dans le système de décharge plasma Klimov a pu mesurer un COP allant jusqu'à 6! Malheureusement, la cathode s'usait rapidement. Il a donc construit un nouvel équipement avec une électrode liquide avec un système en quartz. Il a pu mesurer ainsi un excès de chaleur de 3kW.
Vladimir Vysotskii, Kiev National University, "The possible role of LENR in dentistry"
Vysotskii a tout d'abord rappelé ses travaux antérieurs sur les transmutation biologiques montrant la formation de fer-57 à partir du manganèse-55 et de deutérium avec des bactéries, mais aussi du fer-56 avec de l'hydrogène. Il s'est intéressé aux implants dentaires en titane qui sont rejetés et qui se déchaussent dans certains cas. La bouche étant pleine de bactéries et la mâchoire contenant du calcium des réactions biologiques de transmutation sont possibles. Il a fait des expériences avec des implants, ds bactéries et du calcium, et il a remarqué la présence de molybdène qui n'existe pas sur les implants. Il en a déduit quela réaction:
Ti-46 + Ca-48 --> Mo-94
Le calcium a donc réagit avec le titane pour produire du molybdène, mais cela produit une baisse du calcium et un affaiblissement de la mâchoire.
David Nagel, George Washington University, "The LENRIA analysis and experimental program"
David Nagel, a commencé un programme de vérification de la fusion froide au cours duquel il souhaite mettre au point une expérience de fusion froide par électrochimie reproductible qui sera dupliquée en une douzaine d'exemplaires. Ces cellules avec le mode d'emploi sera envoyé à une dizaine d'universités pour être testées indépendamment. Les résultats de ces mesures seront ensuite envoyées globalement à une revue scientifique en vue d'une publication commune. Le choix s'est porté sur une expérience de calorimétrie avec une électrode en palladium dopée au bore. Melvin Miles avait eu dans le passé un taux de réussite exceptionnel avec cette électrode. L'électrode en palladium-bore est en cours d'élaboration, et sera testée prochainement. le système d'acquisition de données et toute l'électronique nécessaire sera également fournie. Si ce projet arrive à son terme, de nombreux laboratoires pourront vérifier par eux-mêmes la réalité du phénomène.
Jean-Luc Paillet Aix-Marseille Université, "Highly relastistic deep electrons and the Dirac equation"
Depuis plusieurs années Jean-Luc Paillet travaille avec Andrew Mulenberg sur la théorie des électrons relativistes de l'atome d'hydrogène qui tournent très près du noyau avec une grande énergie de 206MeV. Cette théorie est intéressante, car si l'électron est très proche du noyau, l'atome d'hydrogène ressemble à un neutron, et il peut passer à travers le nuage électronique des atomes voisins et fusionner. Cependant, une question importante est celle de la façon dont l'électron peut passer de l'orbite de Bohr habituelle à son niveau bas.
Jozsef Garai, University of Debrecen, Hongrie, "Physical Model for Lattice assisted nuclear reactions"
Jozsef Garai part de l'hypothèse que l'électron isolé est une charge ponctuelle, par contre quand il est dans un atome, il forme un halo autour du noyau. Cela permet à deux atomes de s'approcher et de fusionner. En partant de cette hypothèse, il en déduit que les réactions se passent dans les lacunes du réseau de palladium. La molécule située dans une de ces lacunes, vibre à sa fréquence propre de 21.65Thz. Cette fréquence est très proche du pic non identifié trouvé par Letts et Cravens au cours de leur expérience avec le battement de deux lasers.
Lutz Jaitner, Chercheur indépendant, Allemagne, "The nuclear active environment in LENR"
Lutz Jaitner considère les plasmoïdes comme étant la source de la fusion froide. De nombreuses expériences ont montré la formation d'un rayonnement étrange observé sur des plaques photographiques. Les noms donnés à ces traces varient d'un auteur à un autre, mais les phénomènes observés sont très similaires. Les plasmoïdes sont très proches les un des autres, de l'ordre de 2pm.
Keith Fredericks, Restframe labs, West Lafayette, "Electrical tracks, evidence for superluminal electrons"
Comme Jaitner il regarde les traces observées qui forment le plus souvent des sections d'ellipses. Il suppose qu'en plus de la charge électrique ces particules ont une charge magnétique. Partant de cela il trouve que cetains électrons devraient pouvoir aller plus vite que la vitesse de la lumière....
Mitchell Swartz, Jet Energy, "Pulsing sideband at 327.37Mhz may herald movements within active loaded PdD lattice"
Mitchell Swartz a montré que lorsque son réacteur composé de nanor, un élément à base de palladium et de ZrO2, pré-chargé en deutérium produit de la chaleur anormale, il détecte un signal radio à 327.37Mhz. Il en déduit que cette raie correspond à celle du deutérium. En conséquence de quoi il pense que le deutérium est dans une lacune du réseau de palladium. Détecter cette raie est un signe qui montre que de 'excès de chaleur se produit.
Bin-Juing Huang, National Taiwan University "Excess energy from a vapor compression system"
Sous l'effet de la cavitation quand de la vapeur est compressée et que de la cavitation se produit, il se dégage plus de chaleur que de la puissance électrique fournie. Des Coefficients de Performance d plus de deux sont générés.
Slobodan Stankovic, Suiss Oxihydrogen energy, "Nuclear transmutation with carbon and oxyhydrogen plasma"
De nombreux chercheurs avaient montré dans la passé que des décharges électriques dans l'eau avec des électrodes de carbone produisaient de nouveaux éléments. Dans cet exposé, il montre qu'avec un plasma d'oxihydrogène, ds nouveau élément apparaissent. Il suggère les réactions suivantes:
O+C-->Na, C+O-->Si, Si+C-->Ca, Ca+O-->Mg et Mg+H-->Na
Takeru Uchikoshi, Kyoto Unversity, "Laser condensed matter fusin experiments"
Sur une feuille de palladium de 3x3 cm2 et de 1mmd'épaisseur, il dépose un film de 100nm d'or. Cet échantillon est placé dans une enceinte sous deutérium. Il envoie sur la face dorée un faisceau laser yag a impulsion. Il observe une augmentation de la température et une baisse de la masse 4 du spectromètre de masse. Une épaule sur le pic de la masse 4 laisse à penser qu'il y a aussi formation d'hélium-4.
A. Klimov, Technical State University Moscou, "Balance in water plasma reactor"
Dans le système de décharge plasma Klimov a pu mesurer un COP allant jusqu'à 6! Malheureusement, la cathode s'usait rapidement. Il a donc construit un nouvel équipement avec une électrode liquide avec un système en quartz. Il a pu mesurer ainsi un excès de chaleur de 3kW.
Vladimir Vysotskii, Kiev National University, "The possible role of LENR in dentistry"
Vysotskii a tout d'abord rappelé ses travaux antérieurs sur les transmutation biologiques montrant la formation de fer-57 à partir du manganèse-55 et de deutérium avec des bactéries, mais aussi du fer-56 avec de l'hydrogène. Il s'est intéressé aux implants dentaires en titane qui sont rejetés et qui se déchaussent dans certains cas. La bouche étant pleine de bactéries et la mâchoire contenant du calcium des réactions biologiques de transmutation sont possibles. Il a fait des expériences avec des implants, ds bactéries et du calcium, et il a remarqué la présence de molybdène qui n'existe pas sur les implants. Il en a déduit quela réaction:
Ti-46 + Ca-48 --> Mo-94
Le calcium a donc réagit avec le titane pour produire du molybdène, mais cela produit une baisse du calcium et un affaiblissement de la mâchoire.
mardi 10 septembre 2019
Mardi 10 septembre 2019 : ICCF22 2ème jour
Cette deuxième journée a été courte, car l'après-midi a été réservée a une visite de la ville d'Assise:
Peter Hagelstein du MIT "Recent Progress in Photon Coupling Models"
Depuis de nombreuses années Peter Hagelstein a développé une théorie permettant de comprendre comment le deutérium pouvait se transmuter en hélium-4. Ses derniers travaux expérimentaux avec une plaque d'acier sur laquelle du Cobalt-57 radio-actif pouvait se transformer en Fer-57 par transfert d'une très grande quantité de phonons, c'est-à-dire de vibrations du réseau de palladium.
Andras Kovacs chercheur indépendant "The Zitterbewegung Orbit of Electrons"
Kovacs pense que des électrons peuvent se placer très près du noyau. L'électron se localise sur une orbite méta stable à 0.383pm. Il s'agit alors de l'orbite de Zitterbewegung. Le modèle montre que le cobalt, le vanadium et le nickel sont des éléments candidats pour l'hydrogène, tandis que le calcium est adapté pour le deutérium, mais pas l'hydrogène.
Remi Konagaya Waseda University Tokyo, "Development of weak cold-fusion engine (Fusine) assisted by molecular chemical reaction:based on double focusing-compression over 1000 bar and 7000K due to pulsed supermulti-jets colliding"
Une machine thermique comprenant des injecteurs de gaz haute pression synchronisés permet d'obtenir des très hautes pressions et des très hautes températures. Les gaz actuels utilisés sont l'essence, mais dans l'avenir il est prévu d'envoyer de l'hydrogène avec des nano particules de palladium, en vue de créer de la fusion froide. Ce type de machine pourrait être utilisé pour l'automobile ainsi que pour la propulsion spatiale.
Tomotaka Kobayashi Waseda University Tokyo
Du même laboratoire que Remi Konagaya a développé un modèle expliquant les résultats expérimentaux observés. Le modèle utilisé emploie le développement de Taylor à deux dimensions.
Remi Konagaya Waseda University Tokyo, "Supercomputer simulation and experiment clarifyung the maximul level of focusing compression due to pulsed supermulti-jets colliding ; in weak cold-fusion engine (Fusine)"
Une étude a été faite de modélisation de l'action de 26 jets ayant une configuration sphérique dans des conditions supersonique. Ce travail a montré que le système était stable.
A. S. Rustetski Académie des Sciences de Russie à Moscou "Investigation LENR Processes in Condensed matter on the HELIS Setup - Oversview and Prospects"
Il a étudié l’interaction d'un faisceau d'ions D+ sur des cibles métalliques deutérées. Il a ainsi pu mesurer jusqu'à une énergie de 50keV sur la machine HELIS la valeur de l'écrantage électronique. Ses travaux sont en accord avec des résultats précédents. Il a également mesuré la valeur de ce potentiel d'écrantage avec comme cible du diamant. Une analyse en XRD a montré l'apparition de pics inexpliqués.
Alberto Carpentieri Department of Structural Geotechnical and Building Engineering, Politecnico di Torino
Depuis plusieurs années cette équipe étudie les émissions neutroniques et les transmutations obtenues en brisant par pression des barreaux de différents diamètres et hauteur en marbre, granite ou en métal. Ce qui a été observé est la détections dans certains cas de neutrons, mais aussi des transmutations. Ils pensent que la compression amenant à la rupture du matériau produit des vibrations dans la gamme des THz. Ces vibrations génèrent des LENR. Un bilan atomique montre une baisse du fer et une augmentation de l'aluminium. Une corrélation a pu être faite de la même manière sur la composition de la croûte terrestre au cours des temps géologiques. Par ailleurs une corrélation a aussi pu être mise en évidence entre la production d'ultra sons et de neutrons avant un tremblement de terre.
Florian Metzeler, MIT "Observations of delocalized gamma emission fromCo-57/Fe-57 samples during application of mechanical stress"
Suivant le modèle de Hagelstein, sur le transfert d'énergie par phonons, il a pu montrer que le Co-57 pouvait se transformer en Fe-57. Cela nécessite le transfert de 100 000 phonons.
Sadie Forbes, MIT "Initial report on low-energy ion beam experiments with various metal targets"
Une nouvelle machine vient d'être mise en place au MIT pour étudier l'interaction d'un faisceau d'ions hydrogène et deutérium avec des métaux deutérés. Des premiers résultats montrent la formation de neutrons avec des cibles en titane.
Peter Hagelstein du MIT "Recent Progress in Photon Coupling Models"
Depuis de nombreuses années Peter Hagelstein a développé une théorie permettant de comprendre comment le deutérium pouvait se transmuter en hélium-4. Ses derniers travaux expérimentaux avec une plaque d'acier sur laquelle du Cobalt-57 radio-actif pouvait se transformer en Fer-57 par transfert d'une très grande quantité de phonons, c'est-à-dire de vibrations du réseau de palladium.
Andras Kovacs chercheur indépendant "The Zitterbewegung Orbit of Electrons"
Kovacs pense que des électrons peuvent se placer très près du noyau. L'électron se localise sur une orbite méta stable à 0.383pm. Il s'agit alors de l'orbite de Zitterbewegung. Le modèle montre que le cobalt, le vanadium et le nickel sont des éléments candidats pour l'hydrogène, tandis que le calcium est adapté pour le deutérium, mais pas l'hydrogène.
Remi Konagaya Waseda University Tokyo, "Development of weak cold-fusion engine (Fusine) assisted by molecular chemical reaction:based on double focusing-compression over 1000 bar and 7000K due to pulsed supermulti-jets colliding"
Une machine thermique comprenant des injecteurs de gaz haute pression synchronisés permet d'obtenir des très hautes pressions et des très hautes températures. Les gaz actuels utilisés sont l'essence, mais dans l'avenir il est prévu d'envoyer de l'hydrogène avec des nano particules de palladium, en vue de créer de la fusion froide. Ce type de machine pourrait être utilisé pour l'automobile ainsi que pour la propulsion spatiale.
Tomotaka Kobayashi Waseda University Tokyo
Du même laboratoire que Remi Konagaya a développé un modèle expliquant les résultats expérimentaux observés. Le modèle utilisé emploie le développement de Taylor à deux dimensions.
Remi Konagaya Waseda University Tokyo, "Supercomputer simulation and experiment clarifyung the maximul level of focusing compression due to pulsed supermulti-jets colliding ; in weak cold-fusion engine (Fusine)"
Une étude a été faite de modélisation de l'action de 26 jets ayant une configuration sphérique dans des conditions supersonique. Ce travail a montré que le système était stable.
A. S. Rustetski Académie des Sciences de Russie à Moscou "Investigation LENR Processes in Condensed matter on the HELIS Setup - Oversview and Prospects"
Il a étudié l’interaction d'un faisceau d'ions D+ sur des cibles métalliques deutérées. Il a ainsi pu mesurer jusqu'à une énergie de 50keV sur la machine HELIS la valeur de l'écrantage électronique. Ses travaux sont en accord avec des résultats précédents. Il a également mesuré la valeur de ce potentiel d'écrantage avec comme cible du diamant. Une analyse en XRD a montré l'apparition de pics inexpliqués.
Alberto Carpentieri Department of Structural Geotechnical and Building Engineering, Politecnico di Torino
Depuis plusieurs années cette équipe étudie les émissions neutroniques et les transmutations obtenues en brisant par pression des barreaux de différents diamètres et hauteur en marbre, granite ou en métal. Ce qui a été observé est la détections dans certains cas de neutrons, mais aussi des transmutations. Ils pensent que la compression amenant à la rupture du matériau produit des vibrations dans la gamme des THz. Ces vibrations génèrent des LENR. Un bilan atomique montre une baisse du fer et une augmentation de l'aluminium. Une corrélation a pu être faite de la même manière sur la composition de la croûte terrestre au cours des temps géologiques. Par ailleurs une corrélation a aussi pu être mise en évidence entre la production d'ultra sons et de neutrons avant un tremblement de terre.
Florian Metzeler, MIT "Observations of delocalized gamma emission fromCo-57/Fe-57 samples during application of mechanical stress"
Suivant le modèle de Hagelstein, sur le transfert d'énergie par phonons, il a pu montrer que le Co-57 pouvait se transformer en Fe-57. Cela nécessite le transfert de 100 000 phonons.
Sadie Forbes, MIT "Initial report on low-energy ion beam experiments with various metal targets"
Une nouvelle machine vient d'être mise en place au MIT pour étudier l'interaction d'un faisceau d'ions hydrogène et deutérium avec des métaux deutérés. Des premiers résultats montrent la formation de neutrons avec des cibles en titane.
lundi 9 septembre 2019
Lundi 9 septembre 2019 : ICCF22 1er jour
La 21ème conférence internationale sur la Fusion Froide vient de commencer à 1ssise en Italie. Cette nouvelle rencontre entre 150 scientifiques provenant du monde entier vient de commencer.
Ci-dessous un court résumé des interventions de cette première journée:
Mickael McKubre retraité de SRI aux Etats-Unis "Thirty years on"
Il a fait le point sur l'évolution du sujet au cours de ces trente dernières années. les problèmes sont les suivants:
Du côté négatif:
David Nagel The George Washington University "Comparison of the theoretical results of Kalman and Keszthelyt with LENR"
Kalman et Keszthelyt ont développé une théorie de la fusion froide dans 17 publications. Ils n'ont pas pu venir à cette conférence, et David Nagel a souhaité parler de leur modèle qui peut expliquer les différents aspects de la fusion froide: production d'énergie, transmutations, production d'hélium-4 et d'hélium-3. Pour eux le phénomène est à la fois un effet de surface et de volume. C'est une réaction à deux étapes. La première est catalytique, et la deuxième produit la réaction.
Vladimir Vysotskii Kiev National University Ukraine "Distant behind screen generation, X-ray stimulation and LENR action of undampted heat waves"
A partir d'un jet d'eau à très haute pression qui frappeune surface métallique, il crée des points chauds sur cette surface qui varient à très haute fréquence (80MHz). Les rayons-X produit frappent une cible de deutérure de titane qui génère des neutrons.
Thomas Grimshaw University of Texas at Austin, "LENR research documentation initiative: progress in method and participants"
Avec l'idée de conserver de manière durable les travaux publiés ou non des chercheurs de la fusion froide pour des travaux futurs, il accumule les travaux de divers scientifiques aussi bien écrits que oraux afin de centraliser en un seul lieu l'ensemble de ces recherches. Jusqu'à présent, il a reçu les travaux de :
Edmund Storms, Tom Claytor, David Nagel, Chino Srinavasan, Pease, El-Boher, Hubler, Letts and Miles.
Jacques Ruer Président de la SFSNMC, "How LENR can change the world"
Dans son exposé, il a montré les différents besoins énergétiques au niveau mondial, en séparant en catégories suivant leur température de fonctionnement. En détaillant chaque besoin, il a montré que les LENR peuvent remplacer tous nos besoins énergétiques.
Stephen Bannister Department of economics, university of Utah "The limits of growth : the intersection of energy andeconomics"
Bannister n'est pas un scientifique, il est un économiste qui regarde la corrélation entre le développement économique à l'échelle mondiale et la production d'énergie. Il y a une très bonne corrélation entre les deux. Pour lui, les LENR vont conduire à zéro émission de CO2, et plus le coût des LENR sera faible, et plus rapidement le CO2 sera éliminé.
Francesco Celani, ENEA Frascatti "Progress understanding LENR-AHE effects using thin long Constantan wires multi-elements coated under D2 gas mixtures at high temperatures by DC/AC voltage stimulation in coiled coaxial geometry"
Celani a continué ses travaux en utilisant un fil de Constantan sur lequel il a produit de nœuds Capucins qui ont pour effet de créer un gradient de température. Il place ce fil comme cathode dans une structure co-axiale avec une anode métallique. Il rentre du deutérium à basse pression, et fait passer un courant entre les deux électrodes sous une tension d'environ 1000Volts, mais redressé, ce qui produit des pulses de courant. Il a ainsi obtenu 11Watts d'excès d'énergie.
Jacques Ruer Président de la SFSNMC, "Air flow calorimetry"
A la suite des travaux de Mizuno qui mesure des excès de chaleur avec un calorimètre refroidi par de l'air, Jacques Ruer a détaillé comment un tel calorimètre fonctionne, et il a montré quels sont les risques d'erreur.
A. G. Parkhomov OKL KIT Moscou "Nickel-Hydrogen heat generator continuously working for 7 month"
Parkhomov n'ayant pas pu venir pour des raisons de santé, c'est Bob Greenyer qui a présenté les résultats. Il s'agit d'une expérience avec une poudre de nickel dans un tube en céramique sous hydrogène ou deutérium. Il chauffe la poudre, et à partir de 100°C, un excès de chaleur apparaît. Au cours d'une expérience ayant duré 7 mois, il a produit 4.2 GJ. La température à l'intérieur du tube en céramique a atteint 1800°C!
Akito Takahashi, Technova, "Latest progress in research on AHE and circumstatial nuclear evidence by interaction of nano-metal and H(D) gas"
Les travaux du groupe dirigé par Takahashi utilisant des nano poudres composées de Ni/Pd dans une matrice de ZrO2 ont continué, et ils ont observé des gros dégagements de chaleur qui augmentent avec des ré-oxydation après utilisation sous hydrogène. Ils ont obtenu 50Watts avec 120g de poudre à 350°C dans leur calorimètre à flux d'huile.
Jirohito Kasagi : Tohoku University, Japon "Possible radiation from thin film metal surface with anomalous excess heat. Can we oberve hot spots or Bremsstrahlung?'
Pendant la réaction produisant de l'excès de chaleur, ilest possible que l'on crée des électrons de l'ordre de 2keV sur une distance de 40nm qui parrayonnement de freinage produisent des rayons-X. Il souhaite s'équiper d'un détecteur de rayons-XHammamatsu C12880MA pour faire ces mesures.
Vladimir Dubinko, Kharkov institute of physics and technology, Ukraine "Nuclear fusion of hydrogen isotopes induced by the phason flips in Pd andNi nanoclusters"
Dubinko veut utiliser les vibrations de point zéro pour abaisser labarrière de potentiel permettant la fusion de deux atomes de deutérium. Pour celail veut utiliser des nano clusters de dimension 13, 55, 147, 309 et 561 atomes qui ont deux configurations. L'une cristalline et l'autre avec une symétrie 5. Ces clusters oscillent constamment entre ces deux structures, ce qui permet de produire la réaction.
Ci-dessous un court résumé des interventions de cette première journée:
Mickael McKubre retraité de SRI aux Etats-Unis "Thirty years on"
Il a fait le point sur l'évolution du sujet au cours de ces trente dernières années. les problèmes sont les suivants:
Du côté négatif:
- les chercheurs actuels vieillissent
- Peu de jeunes chercheurs
- Google s'intéresse de manière active à la Fusion Froide
- Google a financé pendant 4 ans des travaux auprès de jeunes chercheurs dans des universités au Canada et aux Etats-Unis. Ils ont dépensé 10millions de dollars et publié un article dans Nature.
- Bien que l'article de Nature soit négatif, Google veut continuer les travaux.
David Nagel The George Washington University "Comparison of the theoretical results of Kalman and Keszthelyt with LENR"
Kalman et Keszthelyt ont développé une théorie de la fusion froide dans 17 publications. Ils n'ont pas pu venir à cette conférence, et David Nagel a souhaité parler de leur modèle qui peut expliquer les différents aspects de la fusion froide: production d'énergie, transmutations, production d'hélium-4 et d'hélium-3. Pour eux le phénomène est à la fois un effet de surface et de volume. C'est une réaction à deux étapes. La première est catalytique, et la deuxième produit la réaction.
Vladimir Vysotskii Kiev National University Ukraine "Distant behind screen generation, X-ray stimulation and LENR action of undampted heat waves"
A partir d'un jet d'eau à très haute pression qui frappeune surface métallique, il crée des points chauds sur cette surface qui varient à très haute fréquence (80MHz). Les rayons-X produit frappent une cible de deutérure de titane qui génère des neutrons.
Thomas Grimshaw University of Texas at Austin, "LENR research documentation initiative: progress in method and participants"
Avec l'idée de conserver de manière durable les travaux publiés ou non des chercheurs de la fusion froide pour des travaux futurs, il accumule les travaux de divers scientifiques aussi bien écrits que oraux afin de centraliser en un seul lieu l'ensemble de ces recherches. Jusqu'à présent, il a reçu les travaux de :
Edmund Storms, Tom Claytor, David Nagel, Chino Srinavasan, Pease, El-Boher, Hubler, Letts and Miles.
Jacques Ruer Président de la SFSNMC, "How LENR can change the world"
Dans son exposé, il a montré les différents besoins énergétiques au niveau mondial, en séparant en catégories suivant leur température de fonctionnement. En détaillant chaque besoin, il a montré que les LENR peuvent remplacer tous nos besoins énergétiques.
Stephen Bannister Department of economics, university of Utah "The limits of growth : the intersection of energy andeconomics"
Bannister n'est pas un scientifique, il est un économiste qui regarde la corrélation entre le développement économique à l'échelle mondiale et la production d'énergie. Il y a une très bonne corrélation entre les deux. Pour lui, les LENR vont conduire à zéro émission de CO2, et plus le coût des LENR sera faible, et plus rapidement le CO2 sera éliminé.
Francesco Celani, ENEA Frascatti "Progress understanding LENR-AHE effects using thin long Constantan wires multi-elements coated under D2 gas mixtures at high temperatures by DC/AC voltage stimulation in coiled coaxial geometry"
Celani a continué ses travaux en utilisant un fil de Constantan sur lequel il a produit de nœuds Capucins qui ont pour effet de créer un gradient de température. Il place ce fil comme cathode dans une structure co-axiale avec une anode métallique. Il rentre du deutérium à basse pression, et fait passer un courant entre les deux électrodes sous une tension d'environ 1000Volts, mais redressé, ce qui produit des pulses de courant. Il a ainsi obtenu 11Watts d'excès d'énergie.
Jacques Ruer Président de la SFSNMC, "Air flow calorimetry"
A la suite des travaux de Mizuno qui mesure des excès de chaleur avec un calorimètre refroidi par de l'air, Jacques Ruer a détaillé comment un tel calorimètre fonctionne, et il a montré quels sont les risques d'erreur.
A. G. Parkhomov OKL KIT Moscou "Nickel-Hydrogen heat generator continuously working for 7 month"
Parkhomov n'ayant pas pu venir pour des raisons de santé, c'est Bob Greenyer qui a présenté les résultats. Il s'agit d'une expérience avec une poudre de nickel dans un tube en céramique sous hydrogène ou deutérium. Il chauffe la poudre, et à partir de 100°C, un excès de chaleur apparaît. Au cours d'une expérience ayant duré 7 mois, il a produit 4.2 GJ. La température à l'intérieur du tube en céramique a atteint 1800°C!
Akito Takahashi, Technova, "Latest progress in research on AHE and circumstatial nuclear evidence by interaction of nano-metal and H(D) gas"
Les travaux du groupe dirigé par Takahashi utilisant des nano poudres composées de Ni/Pd dans une matrice de ZrO2 ont continué, et ils ont observé des gros dégagements de chaleur qui augmentent avec des ré-oxydation après utilisation sous hydrogène. Ils ont obtenu 50Watts avec 120g de poudre à 350°C dans leur calorimètre à flux d'huile.
Jirohito Kasagi : Tohoku University, Japon "Possible radiation from thin film metal surface with anomalous excess heat. Can we oberve hot spots or Bremsstrahlung?'
Pendant la réaction produisant de l'excès de chaleur, ilest possible que l'on crée des électrons de l'ordre de 2keV sur une distance de 40nm qui parrayonnement de freinage produisent des rayons-X. Il souhaite s'équiper d'un détecteur de rayons-XHammamatsu C12880MA pour faire ces mesures.
Vladimir Dubinko, Kharkov institute of physics and technology, Ukraine "Nuclear fusion of hydrogen isotopes induced by the phason flips in Pd andNi nanoclusters"
Dubinko veut utiliser les vibrations de point zéro pour abaisser labarrière de potentiel permettant la fusion de deux atomes de deutérium. Pour celail veut utiliser des nano clusters de dimension 13, 55, 147, 309 et 561 atomes qui ont deux configurations. L'une cristalline et l'autre avec une symétrie 5. Ces clusters oscillent constamment entre ces deux structures, ce qui permet de produire la réaction.
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