L'annonce que l'Allemagne va arrêter dans 10 ans ses centrales nucléaires est une décision importante pour nous et de nombreux autres pays. Cette décision politique s'appuie sur le rejet par la population allemande du nucléaire à cause du risque créé par les déchets et les conséquences de l'accident de Fukushima.
Dans l'histoire des technologies, ce n'est pas la première fois qu'une technologie se développe et est abandonnée.
On peut se souvenir de la construction du paquebot France en 1957, mis en service en 1962. C'était un chef-d’œuvre de réussite technologique, mais il arrivait trop tard. Dans les années 1960, les avions à réaction prirent le relais des traversées en paquebot d'une autre époque, à moindre coût, et plus rapidement.
Un peu plus tard, la France et la Grande-Bretagne développèrent ensemble le Concorde, le premier avion supersonique commercial. Il était prévu d'en vendre une centaine. C'était avant le premier choc pétrolier de 1973. Lorsque l'appareil fut mis en service en 1976, malgré le succès technologique, ce fut un échec commercial. Depuis son retrait en 2003, plus aucun autre avion commercial supersonique ne vole.
Dans les années entre les deux grandes guerres, les dirigeables transportèrent des milliers de passagers à travers les océans. Mais l'accident du Zeppelin de 1937 mit fin à leur utilisation. Peu de temps après des avions modernes remplacèrent cette technologie dangereuse.
L'histoire du nucléaire ressemble à celle des dirigeables. Avant le nucléaire, les énergies renouvelables existaient comme les avions avant les dirigeables. Les dirigeables ont disparu, et l'aviation a pris le relais. Le nucléaire va disparaître, et de nouvelles énergies vont prendre la place.
Combien de temps, la France va-t-elle s'obstiner dans une technologie dépassée? La page du nucléaire est déjà tournée, il est temps de s'en rendre compte.
mardi 31 mai 2011
samedi 9 avril 2011
Quel avenir pour la voiture électrique?
La voiture électrique est le Graal de l'automobile, l'objet idéal: plus de pollution, du silence, de la tranquillité. En réalité quand est-il aujourd'hui?
Tout d'abord, le point critique de la voiture électrique est son autonomie. Elle est au mieux en ce moment d'environ 150 kilomètres, et cela en roulant de manière fluide. Si le conducteur choisit une méthode plus sportive, celle-ci va grandement diminuer. En pratique, même avec 150 kilomètres d'autonomie, le conducteur prudent va commencer à rechercher une station de recharge dès les premiers cent kilomètres parcourus, de peur de tomber en panne sèche. Le point important est donc la recharge des batteries.
D'un point de vue économique, il vaut mieux le faire à domicile la nuit. Il faut donc avoir un garage avec une prise électrique, ce qui n'est pas courant dans les parkings d'appartement, encore moins dans la rue. Pour l'instant la seule option est d'avoir une maison individuelle avec garage. Cela limite énormément le nombre de clients potentiels.
Pour résoudre le problème de l'autonomie avec les technologies de batterie actuelles, il faut pouvoir recharger facilement. Or en ce moment, il faut 6 à 8 heures pour faire une recharge complète, et 30 minutes pour une recharge rapide à 80%. On a du mal à imaginer attendre une demi-heure à côté de son véhicule pour repartir.
Une solution a été proposée, elle est en cours de réalisation en Israël, consistant à faire un remplacement automatique des batteries. Ce système peut effectivement fonctionner, mais cela exige des coûts d'installation très importants, et de toute manière peu pratiques.
A l'heure actuelle, le seul marché est celui des flottes telles que celle de la poste ou des grandes sociétés qui peuvent laisser les véhicules le soir dans un garage équipé pour la recharge. L'autre segment est celui des personnes possédant déjà plusieurs véhicules et qui pourront se permettre de payer cher une voiture qu'ils n'utiliseront qu'en appoint.
La voiture électrique coûte cher, malgré les aides gouvernementales, et en plus, il faudra louer les batteries à un prix prohibitif rendant le coût au kilomètre aussi élevé que celui d'un véhicule thermique.
On se rappelle qu'il y a quelques années on nous avait montré des voitures fonctionnant à l'hydrogène, et même des stations de remplissage d'hydrogène. C'était pour bientôt. Bientôt est passé, la voiture à hydrogène n'est toujours pas là.
Dans les années 1990, on avait lancé la voiture électrique, nous en avons vu circuler quelques unes, elles ont rapidement disparu de la circulation.
Aujourd'hui on reparle de la voiture électrique, mais c'est encore un véhicule du futur pour longtemps. La seule solution pour diminuer la pollution des villes est la voiture hybride, de préférence rechargeable. C'est ce qu'ont bien compris Toyota avec la Prius et GM avec la Volt.
Tout d'abord, le point critique de la voiture électrique est son autonomie. Elle est au mieux en ce moment d'environ 150 kilomètres, et cela en roulant de manière fluide. Si le conducteur choisit une méthode plus sportive, celle-ci va grandement diminuer. En pratique, même avec 150 kilomètres d'autonomie, le conducteur prudent va commencer à rechercher une station de recharge dès les premiers cent kilomètres parcourus, de peur de tomber en panne sèche. Le point important est donc la recharge des batteries.
D'un point de vue économique, il vaut mieux le faire à domicile la nuit. Il faut donc avoir un garage avec une prise électrique, ce qui n'est pas courant dans les parkings d'appartement, encore moins dans la rue. Pour l'instant la seule option est d'avoir une maison individuelle avec garage. Cela limite énormément le nombre de clients potentiels.
Pour résoudre le problème de l'autonomie avec les technologies de batterie actuelles, il faut pouvoir recharger facilement. Or en ce moment, il faut 6 à 8 heures pour faire une recharge complète, et 30 minutes pour une recharge rapide à 80%. On a du mal à imaginer attendre une demi-heure à côté de son véhicule pour repartir.
Une solution a été proposée, elle est en cours de réalisation en Israël, consistant à faire un remplacement automatique des batteries. Ce système peut effectivement fonctionner, mais cela exige des coûts d'installation très importants, et de toute manière peu pratiques.
A l'heure actuelle, le seul marché est celui des flottes telles que celle de la poste ou des grandes sociétés qui peuvent laisser les véhicules le soir dans un garage équipé pour la recharge. L'autre segment est celui des personnes possédant déjà plusieurs véhicules et qui pourront se permettre de payer cher une voiture qu'ils n'utiliseront qu'en appoint.
La voiture électrique coûte cher, malgré les aides gouvernementales, et en plus, il faudra louer les batteries à un prix prohibitif rendant le coût au kilomètre aussi élevé que celui d'un véhicule thermique.
On se rappelle qu'il y a quelques années on nous avait montré des voitures fonctionnant à l'hydrogène, et même des stations de remplissage d'hydrogène. C'était pour bientôt. Bientôt est passé, la voiture à hydrogène n'est toujours pas là.
Dans les années 1990, on avait lancé la voiture électrique, nous en avons vu circuler quelques unes, elles ont rapidement disparu de la circulation.
Aujourd'hui on reparle de la voiture électrique, mais c'est encore un véhicule du futur pour longtemps. La seule solution pour diminuer la pollution des villes est la voiture hybride, de préférence rechargeable. C'est ce qu'ont bien compris Toyota avec la Prius et GM avec la Volt.
dimanche 20 mars 2011
Un chef d'état dans l'histoire?
Un chef d'état doit-il faire une guerre pour entrer dans l'histoire?
Je me souviens qu'à l'école, au collège, au lycée, les cours d'histoire étaient rythmés par les guerres, les batailles et les traités de paix. Alors que j'aimais et aime toujours l'histoire, il fallait se rappeler des dates et des noms de lieu des batailles. J'aurais aimé savoir comment vivaient les gens ordinaires à ces époques passées, où ils habitaient, comment ils s'habillaient, ce qu'ils mangeaient, enfin, simplement ce qui constitue une vie ordinaire. Au contraire, on ne parlait que des rois, des intrigues de cours et des victoires ou défaites militaires.
Parmi les rois qui sont entrés dans l'Histoire, on ne trouve quasiment que ceux qui ont conduit des guerres, victorieuses ou non. On a parlé alors de leur courage, de ce que l'on a fait pour le pays et sa grandeur.
Cela me rappelle une histoire:
Le soleil et le vent décident de faire un concours. Le vent veut prouver qu’il est plus fort que le soleil. Il lui propose un défi :
« Tu vois cet homme qui marche avec son manteau, le gagnant est celui qui arrivera à lui enlever son manteau. »
Le vent se mit à souffler, souffler de plus en plus fort, mais plus il soufflait, plus l’homme s’accrochait à son manteau. Finalement, le vent abandonna. Le soleil se mit alors à briller de plus en plus fort. L’homme ayant de plus en plus chaud enleva son manteau.
Peut-être qu'un jour nos chefs d'état agiront comme le soleil et non pas comme le vent.
Je me souviens qu'à l'école, au collège, au lycée, les cours d'histoire étaient rythmés par les guerres, les batailles et les traités de paix. Alors que j'aimais et aime toujours l'histoire, il fallait se rappeler des dates et des noms de lieu des batailles. J'aurais aimé savoir comment vivaient les gens ordinaires à ces époques passées, où ils habitaient, comment ils s'habillaient, ce qu'ils mangeaient, enfin, simplement ce qui constitue une vie ordinaire. Au contraire, on ne parlait que des rois, des intrigues de cours et des victoires ou défaites militaires.
Parmi les rois qui sont entrés dans l'Histoire, on ne trouve quasiment que ceux qui ont conduit des guerres, victorieuses ou non. On a parlé alors de leur courage, de ce que l'on a fait pour le pays et sa grandeur.
Cela me rappelle une histoire:
Le soleil et le vent décident de faire un concours. Le vent veut prouver qu’il est plus fort que le soleil. Il lui propose un défi :
« Tu vois cet homme qui marche avec son manteau, le gagnant est celui qui arrivera à lui enlever son manteau. »
Le vent se mit à souffler, souffler de plus en plus fort, mais plus il soufflait, plus l’homme s’accrochait à son manteau. Finalement, le vent abandonna. Le soleil se mit alors à briller de plus en plus fort. L’homme ayant de plus en plus chaud enleva son manteau.
Peut-être qu'un jour nos chefs d'état agiront comme le soleil et non pas comme le vent.
mercredi 16 mars 2011
L'énergie nucléaire est-elle nécessaire?
Le drame qui se déroule en ce moment au Japon a déclenché une discussion intense entre tenants et opposants à l'énergie nucléaire. Pour avoir une opinion plus juste des décisions à prendre, il est important de mieux comprendre la situation énergétique en France et dans le monde.
En premier lieu, nous devons comprendre la place de l'énergie nucléaire dans le monde. Elle ne représente que 6% de la totalité de l'énergie consommée, toutes sources confondues. Si cela représente si peu, alors pourquoi utilisons nous le nucléaire?
1- Tout d'abord, il y a tout simplement la découverte scientifique. Une nouvelle source d'énergie ayant été découverte, naturellement les scientifiques ont souhaité la développer.
2- Les centrales nucléaires sont de systèmes complexes nécessitant une surveillance permanente, comme on peut le constater en ce moment au Japon. Même arrêtée, une centrale nucléaire doit être surveillée, contrôlée. Les combustibles usagés doivent rester dans des piscines où elles perdent petit à petit de leur radio-activité. Les déchets ne peuvent pas être mis n'importe où. Il faut les stocker dans de bonnes conditions.
3- Pourquoi la France en particulier, mais aussi les autres pays se sont-ils lancés dans le nucléaire? La réponse est double:
D'une part le nucléaire est le domaine de la bombe atomique, et un pays moderne et puissant "digne de ce nom" pense avoir besoin de l'arme nucléaire. Les recherches civiles servent les besoins militaires et réciproquement. En plus les centrales nucléaires peuvent servir à fabriquer le plutonium nécessaire à certaines armes.
D'autre part dans les années 1970, à la suite du choc pétrolier, un pays comme la France a décidé d'investir à grande échelle dans le nucléaire afin d'assurer son indépendance énergétique. Évidemment, cette indépendance est toute relative, car les voitures, et les usines utilisent plutôt du pétrole et du gaz. L'uranium nécessaire au fonctionnement des centrales vient en quasi-totalité de l'étranger, en particulier du Niger.
4- A la suite de l'accident de Three Miles Island aux États-Unis, puis de Tchernobyl en ex-URSS, la crainte d'un accident nucléaire a énormément freiné son développement. Ne pouvant pas utiliser l'argument de l'indépendance énergétique, une grande campagne a alors été lancée pour réhabiliter le nucléaire civil. La piste utilisée a été celle des gaz à effet de serre. On a trouvé le coupable idéal: le gaz carbonique, il est dangereux pour l'humanité à cause du réchauffement climatique supposé d'origine anthropique. Une alliance de fait entre les pro-nucléaires et les écologistes s'est formée pour accuser les produits carbonés: pétrole, gaz et charbon. 25 ans après Tchernobyl, la partie était quasiment gagnée, les carnets de commande des fabricants de centrales nucléaires se remplissaient, avec d'excellentes perspectives. La catastrophe japonaise a tout bouleversé.
5- Pourquoi gardons nous le nucléaire en France et dans d'autres pays? Vu que le nucléaire ne représente que 6% de l'énergie mondiale consommée, même en augmentant significativement cette proportion, cela ne changera pas grand chose sur la production de gaz carbonique. Plusieurs facteurs expliquent notre attitude vis-à-vis du nucléaire:
Il est évident que pour un pays comme la France, toute l'énergie d'origine nucléaire produite remplace avantageusement le pétrole ou le gaz que l'on aurait dû importer à grand frais avec en plus les risques d'embargo pour une raison ou une autre.
L'industrie du nucléaire est de haute technologie, elle permet à des grands groupes d'avoir un monopole sur ce segment industriel. La France a un système politique, administratif et industriel très centralisé. Notre balance commerciale a besoin de grands groupes pour assurer nos revenus à l'exportation tels que l'automobile, l'aviation, l'espace, l'agriculture, les TGV etc.
6- Peut-on sortir du nucléaire en France? Certainement oui, l'Allemagne st en train de le faire, et a mis toutes ses forces pour réussir. Ce pays est maintenant exportateur net d'électricité! La France peut faire de même, mais évidemment cela prendra plusieurs décennies. C'est un choix politique et industriel.
7- Une catastrophe nucléaire peut-elle se produire en France? Évidemment oui, bien que cela soit très peu probable. Quand l'accident de Three Miles Island s'est produit, personne ne pensait que cela pouvait se produire, pas plus qu'à Tchernobyl ou au Japon. Comme dans tout accident, il se produit quelque chose d'imprévu: une faute de conception ou une erreur humaine. Par exemple depuis plus de cent ans les trains circulent en France, et on connaît bien tous les risques d'accidents possibles, et pourtant il s'en produit encore, bien que très rarement. Quand les centrales nucléaires ont été construites, on a calculé que la probabilité de la chute d'un gros avion sur une centrales était quasi négligeable. Cela était et, est toujours vrai, sauf qu'en 2001, on a vu que des terroristes pouvaient très bien intentionnellement diriger un avion sur une centrale. A ce jour, aucune centrale n'est capable de résister à un tel choc.
8- La seule question que l'on peut se poser est de savoir si nous acceptons ce risque, avec ses avantages et ses inconvénients décrits plus haut dans ce message.
En premier lieu, nous devons comprendre la place de l'énergie nucléaire dans le monde. Elle ne représente que 6% de la totalité de l'énergie consommée, toutes sources confondues. Si cela représente si peu, alors pourquoi utilisons nous le nucléaire?
1- Tout d'abord, il y a tout simplement la découverte scientifique. Une nouvelle source d'énergie ayant été découverte, naturellement les scientifiques ont souhaité la développer.
2- Les centrales nucléaires sont de systèmes complexes nécessitant une surveillance permanente, comme on peut le constater en ce moment au Japon. Même arrêtée, une centrale nucléaire doit être surveillée, contrôlée. Les combustibles usagés doivent rester dans des piscines où elles perdent petit à petit de leur radio-activité. Les déchets ne peuvent pas être mis n'importe où. Il faut les stocker dans de bonnes conditions.
3- Pourquoi la France en particulier, mais aussi les autres pays se sont-ils lancés dans le nucléaire? La réponse est double:
D'une part le nucléaire est le domaine de la bombe atomique, et un pays moderne et puissant "digne de ce nom" pense avoir besoin de l'arme nucléaire. Les recherches civiles servent les besoins militaires et réciproquement. En plus les centrales nucléaires peuvent servir à fabriquer le plutonium nécessaire à certaines armes.
D'autre part dans les années 1970, à la suite du choc pétrolier, un pays comme la France a décidé d'investir à grande échelle dans le nucléaire afin d'assurer son indépendance énergétique. Évidemment, cette indépendance est toute relative, car les voitures, et les usines utilisent plutôt du pétrole et du gaz. L'uranium nécessaire au fonctionnement des centrales vient en quasi-totalité de l'étranger, en particulier du Niger.
4- A la suite de l'accident de Three Miles Island aux États-Unis, puis de Tchernobyl en ex-URSS, la crainte d'un accident nucléaire a énormément freiné son développement. Ne pouvant pas utiliser l'argument de l'indépendance énergétique, une grande campagne a alors été lancée pour réhabiliter le nucléaire civil. La piste utilisée a été celle des gaz à effet de serre. On a trouvé le coupable idéal: le gaz carbonique, il est dangereux pour l'humanité à cause du réchauffement climatique supposé d'origine anthropique. Une alliance de fait entre les pro-nucléaires et les écologistes s'est formée pour accuser les produits carbonés: pétrole, gaz et charbon. 25 ans après Tchernobyl, la partie était quasiment gagnée, les carnets de commande des fabricants de centrales nucléaires se remplissaient, avec d'excellentes perspectives. La catastrophe japonaise a tout bouleversé.
5- Pourquoi gardons nous le nucléaire en France et dans d'autres pays? Vu que le nucléaire ne représente que 6% de l'énergie mondiale consommée, même en augmentant significativement cette proportion, cela ne changera pas grand chose sur la production de gaz carbonique. Plusieurs facteurs expliquent notre attitude vis-à-vis du nucléaire:
Il est évident que pour un pays comme la France, toute l'énergie d'origine nucléaire produite remplace avantageusement le pétrole ou le gaz que l'on aurait dû importer à grand frais avec en plus les risques d'embargo pour une raison ou une autre.
L'industrie du nucléaire est de haute technologie, elle permet à des grands groupes d'avoir un monopole sur ce segment industriel. La France a un système politique, administratif et industriel très centralisé. Notre balance commerciale a besoin de grands groupes pour assurer nos revenus à l'exportation tels que l'automobile, l'aviation, l'espace, l'agriculture, les TGV etc.
6- Peut-on sortir du nucléaire en France? Certainement oui, l'Allemagne st en train de le faire, et a mis toutes ses forces pour réussir. Ce pays est maintenant exportateur net d'électricité! La France peut faire de même, mais évidemment cela prendra plusieurs décennies. C'est un choix politique et industriel.
7- Une catastrophe nucléaire peut-elle se produire en France? Évidemment oui, bien que cela soit très peu probable. Quand l'accident de Three Miles Island s'est produit, personne ne pensait que cela pouvait se produire, pas plus qu'à Tchernobyl ou au Japon. Comme dans tout accident, il se produit quelque chose d'imprévu: une faute de conception ou une erreur humaine. Par exemple depuis plus de cent ans les trains circulent en France, et on connaît bien tous les risques d'accidents possibles, et pourtant il s'en produit encore, bien que très rarement. Quand les centrales nucléaires ont été construites, on a calculé que la probabilité de la chute d'un gros avion sur une centrales était quasi négligeable. Cela était et, est toujours vrai, sauf qu'en 2001, on a vu que des terroristes pouvaient très bien intentionnellement diriger un avion sur une centrale. A ce jour, aucune centrale n'est capable de résister à un tel choc.
8- La seule question que l'on peut se poser est de savoir si nous acceptons ce risque, avec ses avantages et ses inconvénients décrits plus haut dans ce message.
jeudi 10 mars 2011
Pour une taxation des résidences secondaires?
Il est intéressant de noter que l'on construit chaque année des logements, et pourtant, la situation de l'habitation est toujours difficile. Les logements à l'achat sont très élevés, et les locations sont chères. Par ailleurs, remarque qu'il y a de plus en plus de familles qui disposent de plusieurs habitations: la résidence principale plus des logements secondaires qu'elles n'occupent que ponctuellement. Des étrangers achètent des résidences en France, en particulier à Paris et en Côte d'Azur, et font ainsi grimper les prix de l'immobilier.
Une solution pour à la fois amener des finances à l'état et à décourager l'achat de résidences secondaires, serait de les taxer lourdement. Cela permettrait de les mettre à la location.
Peut être serait-il utile d'étudier cette option.
Une solution pour à la fois amener des finances à l'état et à décourager l'achat de résidences secondaires, serait de les taxer lourdement. Cela permettrait de les mettre à la location.
Peut être serait-il utile d'étudier cette option.
vendredi 7 janvier 2011
Le miracle
La semaine dernière un train est arrivé avec 13 heures de retard à sa destination. Je suis sûr que si j'avais été dans ce train j'aurais pesté contre la SNCF. Mais en y réfléchissant un peu, je me rends compte que ce qu'il y a d'extraordinaire dans notre vie moderne, est justement ce que l'on ne remarque pas. Quand j'appuie sur l'interrupteur la lumière s'allume. Quand je tourne le robinet, l'eau coule, froide, chaude ou tiède à ma convenance. Quand je tourne la clé de ma voiture, le moteur démarre.
Nous vivons dans un monde technologique d'une extrême complexité, que nul cerveau n'a imaginé, mais qui fonctionne quand même presque toujours. C'est un vrai miracle dont personne n'est le responsable, mais en même temps beaucoup de personnes contribuent à faire que cela existe.
Nous vivons dans un monde technologique d'une extrême complexité, que nul cerveau n'a imaginé, mais qui fonctionne quand même presque toujours. C'est un vrai miracle dont personne n'est le responsable, mais en même temps beaucoup de personnes contribuent à faire que cela existe.
dimanche 2 janvier 2011
Conclusion de la conférence de Cancun
La conférence de Cancun sur les changements climatiques a décidé de limiter l'augmentation moyenne de la température de la terre à 2°C. Cette information est intéressante, car elle montre à quel point les données sont inversées.
La température de la terre a toujours changé, et changera toujours. Les facteurs en cause sont nombreux: le soleil, le magnétisme terrestre, les gaz à effet de serre dont certains sont d'origine anthropique et bien d'autres connus et inconnus. On ne peut cependant pas inverser les rôles. La température de la terre n'est qu'une conséquence de ces nombreux paramètres, on ne peut pas affirmer la conséquence d'actions à définir, mais seulement les actions elles-mêmes. On peut diminuer la quantité de gaz carbonique et d'autres gaz à effet de serre d'origine entropique, mais nul ne peut prévoir le résultat de ces actions, d'autant plus que ce ne sont pas seulement ces gaz qui sont à l'origine des changements climatiques.
La température de la terre a toujours changé, et changera toujours. Les facteurs en cause sont nombreux: le soleil, le magnétisme terrestre, les gaz à effet de serre dont certains sont d'origine anthropique et bien d'autres connus et inconnus. On ne peut cependant pas inverser les rôles. La température de la terre n'est qu'une conséquence de ces nombreux paramètres, on ne peut pas affirmer la conséquence d'actions à définir, mais seulement les actions elles-mêmes. On peut diminuer la quantité de gaz carbonique et d'autres gaz à effet de serre d'origine entropique, mais nul ne peut prévoir le résultat de ces actions, d'autant plus que ce ne sont pas seulement ces gaz qui sont à l'origine des changements climatiques.
Inscription à :
Articles (Atom)