Cette troisième journée a été un peu courte au niveau
scientifique, car la matinée a été réservée au tourisme.
David Knies de la société américaine Coolescence a étudié l’influence
de l’orientation cristalline de la surface de palladium et de l’addition d’impuretés
sur le chargement en deutérium. Il apparaît que l’orientation cristalline n’est
pas un facteur important. Par contre, l’addition de certains éléments métalliques
en très petite quantité accroît ce chargement.
David Nagel de l’Université George Washington a étudié les
cas d’explosions de cellules électrochimiques. Il semblerait que dans certaines
circonstances, mal connues, des réactions en chaîne se produisent. Il a
commencé par rappeler l’épisode de 1988 vécu par Pons et Fleischmann de la
fusion de l’électrode cubique de palladium de 1cm3 qui a fondu et traversé le
plan de travail. Il a ensuite fait le tour des autres expériences qui se sont
déroulées dans différents laboratoires, ainsi que les réacteurs de Rossi qui
ont explosé. Evidemment, avant de mettre sur le marché de tels équipements il faudra
comprendre ce qui s’est passé.
Jean-Luc Payet, retraité de l’université d’Aix-Marseille a
développé la théorie des électrons profonds relativistes qui pourrait expliquer
certaines des réactions de fusion froide.
Francesca Sarto de l’ENEA à Rome, a mis au point une méthode
d’analyse in situ de la surface des électrodes par voltamétrie cyclique qui
permet de connaître la surface de l’électrode.
La suite à demain…
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