mercredi 15 avril 2015

ICCF19 à Padoue, day 3

Cette troisième journée a été un peu courte au niveau scientifique, car la matinée a été réservée au tourisme.

David Knies de la société américaine Coolescence a étudié l’influence de l’orientation cristalline de la surface de palladium et de l’addition d’impuretés sur le chargement en deutérium. Il apparaît que l’orientation cristalline n’est pas un facteur important. Par contre, l’addition de certains éléments métalliques en très petite quantité accroît ce chargement.

David Nagel de l’Université George Washington a étudié les cas d’explosions de cellules électrochimiques. Il semblerait que dans certaines circonstances, mal connues, des réactions en chaîne se produisent. Il a commencé par rappeler l’épisode de 1988 vécu par Pons et Fleischmann de la fusion de l’électrode cubique de palladium de 1cm3 qui a fondu et traversé le plan de travail. Il a ensuite fait le tour des autres expériences qui se sont déroulées dans différents laboratoires, ainsi que les réacteurs de Rossi qui ont explosé. Evidemment, avant de mettre sur le marché de tels équipements il faudra comprendre ce qui s’est passé.

Jean-Luc Payet, retraité de l’université d’Aix-Marseille a développé la théorie des électrons profonds relativistes qui pourrait expliquer certaines des réactions de fusion froide.

Francesca Sarto de l’ENEA à Rome, a mis au point une méthode d’analyse in situ de la surface des électrodes par voltamétrie cyclique qui permet de connaître la surface de l’électrode.

La suite à demain…

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