Ce dernier jour de la conférence n’a duré qu’une matinée qui
a commencé par une exposé de Michel Vandenberghe sur LENR-Cities, une
entreprise qu souhaite fédérer les chercheurs du domaine.
Volodymir Dubinko, d’Ukraine a développé la théorie des « discrete
beathers » qui permettrait que localement la température soit plus élevée
que dans le reste du cristal. Cela expliquerait en particulier que l’excès de
chaleur augmente avec la température. Cette même approche serait compatible avec
les observations de transmutations biologiques, car des « discrete
beathers » existeraient aussi au niveau de l’ADN.
David Szumski a développé une théorie de la température
montrant que dans ce modèle aussi, la température locale pourrait être
supérieure à celle de l’environnement.
Akito Takahashi de Technova au Japon a clôturé la conférence
en développant sa théorie de la fusion faisant intervenir des électrons
bosoniques.
Conclusion de cette conférence :
Je retiens de ICCF19 tout d’abord le grand nombre de
participants, 480 personnes, le plus grand nombre depuis que la série a
commencé. Par ailleurs dans l’assistance, il y avait plus d’industriels que d’habitude,
et pour la première fois les investisseurs étaient aussi présents. Ce
changement montre que nous venons de passer un cap de crédibilité, et que bien
que la science officielle ignore toujours nos activités, les industriels et les
financiers se préparent au changement en cours.
Bonjour M. Bibérian.
RépondreSupprimerAvez-vous lu ceci : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=13871 ?
En focalisant ainsi l'énergie lumineuse dans une région de l'espace aussi restreinte ne serait-il pas possible d'obtenir localement les conditions d'une capture électronique à partir de l'hydrogène adsorbé par la maille cristalline. Mon idée est la suivante : si les résultats sont aussi aléatoires c'est peut-être parce que les irrégularités du cristal métalliques sont rares. Peut-etre que les impuretés dans le réseau peuvent, parfois, former un motif qui concentre l'énergie électromagnétique en certains "points chauds" . La "bonne géométrie" des irrégularités pourraient peut être permettre de focaliser cette énergie EM. Qu'en pensez-vous ?
Bonjour,
RépondreSupprimerJe découvre cet article très intéressant, mais comme vous avez pu le voir, ce dispositif est particulièrement sophistiqué. Par contre des expériences relativement similaires ont été réalisées. D'une part par Ubaldo Mastromatteo qui avec un faisceau laser rouge pointé sur une surface de palladium chargée en deutérium ou hydrogène a montré l'apparition de nouveaux éléments métalliques. D'autre part, Dennis Cravens et Dennis Lett ont activé une cathode de palladium avec un battement de deux faisceaux lasers. Ils ont montré qu'entre 10 et 20 THz, il y avait trois pics de chaleur qui correspondaient probablement à des phonons du réseau.
Vous avez certainement raison, les défauts dans le cristal sont importants. De nombreuses études sont encore nécessaires, c'est pour cela que les chercheurs s'intéressent de plus en plus aux nano poudres qui regorgent de défauts.
Re-bonjour,
RépondreSupprimerUn de mes élèves de lycée m'a appris qu'il était possible d'émettre des rayons X en décollant du scotch. Renseignement pris, j'apprends qu'effectivement que des chercheurs états-uniens avaient pu quantifier la durée des flashes et leur énergie de l'ordre de 15 keV. Sans surprise ces flashes (d'une durée de quelques nanosecondes chacun) sont émis depuis la zone de décollement (lien ici : http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-du-ruban-adhesif-pour-radiographier-18554.php ). Ne serait-il pas possible que lors du chauffage de la micropoudre de nickel + LiAlH4 des nano-failles apparaissent sur les grains provoquant l'émission de photons énergétiques dont la propagation serait guidée dans le réseau cristallin ? Si de plus la géométrie du réseau est suffisamment contrainte le guide d'onde ne pourrait-il pas se comporter comme une lentille mince et focaliser ainsi l'énergie dans une maille où se trouverait de l'hydrogène adsorbé permettant ainsi un processus de capture électronique ? Je ne sais pas si ces hypothèses ont déjà été envisagées...Qu'en pensez-vous ?
Ce que vous dites a été regardé à la fois expérimentalement et théoriquement. Cela s'appelle la fracto-fusion. Elle suppose que des micro-craquelures se formeraient dans le réseau cristallin avec accumulation de charges de part et d'autres et donc des décharges électriques brutales. Des expériences ont été faites où des transmutations et des neutrons ont été observés en mettant sous pression des barreaux en fer.
RépondreSupprimerPour continuer à aller dans votre sens, des faisceaux de rayons-X très concentrés ont été observés dans certaines expériences en Russie.
La question est de savoir si ce même mécanisme explique les expériences de Pons et Fleischmann et celles de Rossi. Cela n'est pas certain, il y a peut être des mécanismes différents suivant les conditions.