Le premier exposé a été fait par David French, un
spécialiste Canadien de la propriété industrielle. Il a expliqué qu’il était
nécessaire d’avoir une invention qui fonctionne. Ensuite, il est clair que l’on
ne peut pas exclure des faits déjà connus. Finalement, il est très important
que la première revendication soit bien écrite. Au moment de la discussion avec
l’avocat, il faut vérifier que les revendications soient bien écrites.
Georges Egeley d’Ukraine a fait un exposé sur les
découvertes oubliées et leurs effets sur la fusion froide. Il a mentionné les « dusty
plasmas » avec des décharges avec 30 à 60 keV dans une atmosphère d’hydrogène.
Il a également parlé des travaux de Tesla qui avait en 1931 fabriquait une
voiture électrique qui roulait sans rechargement. Par ailleurs Moray à Salt
Lake City avait développé un système pour soigner les cancers. Il a aussi
discuté des travaux de Papp, Jekkel, Correa et Grey.
Jacques Ruer a réexaminé l’explosion qui s’était produite en
2004 dans une de mes expériences d’électrolyse avec comme cathode un tube de palladium.
L’explosion avait complètement détruit le Dewar dans lequel l’expérience avait
lieu. Toutes les tentatives pour faire exploser un Dewar similaire en faisant
exploser un mélange hydrogène/oxygène n’avait pas abouti à une destruction du
Dewar. Jacques Ruer a montré la différence entre déflagration et détonation.
Dans une déflagration la flamme se déplace à une vitesse subsonique, alors que
dans une détonation la vitesse de la flamme est supersonique et une très haute
pression se développe sur le front de flamme. Après avoir fait différents
essais, il a réussi à faire exploser des tubes en Pyrex de même diamètre en
injectant un mélange hydrogène/oxygène par un tube de petit diamètre. Ceci
montre que ce genre d’explosion est probablement tout à fait naturel, et n’est
pas lié à un effet de la fusion froide.
Itoh du Japon, a repris l’expérience d’Iwamura de
transmutation du césium en praséodyme au cours de la diffusion du deutérium à
travers une multicouche palladium CaO avec un dépôt de césium. L’analyse par
XPS et SIMS a montré que le praséodyme était produit. Néanmoins les auteurs ont
essayé de vérifier par d’autres techniques la réalité de la production de
praséodyme, en particulier par RBS.
Akito Takahashi du Japon a relaté les résultats de travaux
menés par quatre universités, la société Technova et Nissan. Ils ont travaillé
avec des alliages palladium, nickel, cuivre et ZrO2. Ils ont montré ds excès de
chaleur de 3 à 10 Watts qui ont duré pendant des semaines.
Alakin de Russie a reproduit une expérience faite en 1922
par Wendt et Irion de production d’hélium au cours de l’explosion de fils de
tungstène en faisant passer un courant intense. Ces résultats avaient étés
rejetés à l’époque, mais les résultats actuels montrent qu’il y a effectivement
production d’hélium.
Dubinko d’Ukraine a reproduit l’expérience de Parkhomov qui
montrait un excès de 400 Watts à 1000°C. Il a aussi observé un excès de chaleur
avec un mélange Nd90Fe10 avec H2 et D2 à 300°C.
Iwamura du Japon a reproduit l’expérience de Mizuno au cours
de laquelle des nano particules de nickel et palladium produits par des décharges
plasma. L’excès de chaleur est supérieur avec l’hydrogène qu’avec le deutérium.
A 300°C, avec 7 Watts de chauffage, l’excès est de 83%. Des analyses au
microscope électronique montrent l’apparition de silicium, sodium et fluor,
ainsi que de cadmium.
Tom Claytor, un ancien chercheur de Los Alamos, maintenant à
la retraite continue ses travaux de mesure du tritium au cours de décharges
avec du palladium et d’autres métaux. Il
a aussi montré la production d’excès de chaleur avec des décharges plasmas avec
Pt, Cu et Ni.
Malcom Fowler a montré le nouveau système de spectrométrie
de masse qui permet de séparer l’hélium-4 du deutérium qui ont la même masse.
Bonjour, question d'ordre générale, qui est présent hormis les habitués et habituels ?
RépondreSupprimerPolitiques locaux, industriels du coin, autres ? Par contre,je sais bien que A.R. n'y est pas, lol
Merci