Cette troisième journée a été en grande majorité concentrée
sur les théories. N’étant pas théoricien, j’avoue que de nombreuses équations m’ont
un peu dépassé.
David Nagel de George Washington University a détaillé ce
que l’on attend des théories. Il y a des dizaines de théories sur les LENR,
mais aucune ne répond au critère de complétude. Une théorie n’a que deux
fonctions, expliquer le passé et prédire l’avenir.
William Collis d’Italie a détaillé les différentes théories
pour voir lesquelles peuvent expliquer pourquoi il n’y a pas de rayonnements
tels que les neutrons et les rayons gammas. Pour lui, il n’y a que deux
théories qui conviendraient, celles de Fisher avec les polyneutrons, et celle
de Bazhutov avec les erzions.
Peter Hagelstein du MIT a développé le modèle permettant au
Ta-181 de produire un effet semblable à l’effet Mossbauer.
Jean-Luc Paillet de Aix-Marseille Université a développé le
modèle où l’électron a une orbite basse près du noyau, avec une énergie de
liaison supérieure à 507keV.
Dubinko d’Ukraine a mentionné le rôle des quasi-cristaux qui
pourraient jouer un rôle dans les expériences de LENR. Il a développé le rôle
des « discrete breather » calculés lorsque l’amplitude des vibrations
devient anharmonique. Cela conduit à des variations importantes de températures
localement qui pourraient expliquer le mécanisme de fusion froide.
Michael McKubre retraité du SRI a fait une revue détaillée
de la situation de la fusion froide. Pour lui, le fait le plus important a été
la découverte de tritium qui ne peut s’expliquer que par une réaction
nucléaire. Ensuite vient la mesure d’excès de chaleur puis la présence d’hélium-4.
La théorie ne va pas nous sauver, nous avons besoin d’une meilleure compréhension
expérimentale. Dans le passé nous avons utilisé le concept de la fusion chaude
qui ne s’appliquait pas à notre situation. Nous avons besoin maintenant d’une
démonstration claire pour convaincre les autres scientifiques.
Philippe Hatt de Belgique a expliqué son modèle du noyau
atomique avec un nombre très limité de paramètres ajustables. Il retrouve avec
un grand degré de précision les énergies de liaison des noyaux connus expérimentalement.
Il part de l’hypothèse que les noyaux sont composés de particules alphas
associés entre eux.
Jean François Geneste du Groupe Airbus a repris les travaux
qu’il avait présenté à ICCF20 sur la symétrie et la dissymétrie.
Akito Takahashi du Japon a continué la description des
expériences avec les nano particules métalliques à base de Ni-Cu-Pd Zr. L’hydrogène
ne peut pas pénétrer dans les nano particules si le nickel est recouvert d’une
couche continue de palladium. Il faut en réalité que la couche de palladium
soit incomplète. Son modèle théorique avec quatre deutérium explique le fait qu’il
n’y a pas de radiation.
Toimela de Finlande a fait un calcul de thermique pour
essayer de comprendre comment la chaleur produite sur un site actif peut se
propager dans l’ensemble du métal. Il est parti de l’hypothèse que la chaleur
maximale autorisée dans un petit volume autour du point actif ne dépasse pas la
température de fusion. Ses calculs montrent que si le volume en question est de
100nm de côté, alors le système peut recevoir 1 Watt.
Szumski a montré son modèle de moindre action pour expliquer
quelles sont les réactions de transmutation qui peuvent se produire. Pour lui,
les transmutations se produisent lorsque la perte de masse est la plus faible
possible.
Je trouve votre site très beau.Merci beaucoup
RépondreSupprimerThankks for sharing
RépondreSupprimer