Akira Kitamura de
la société Technova, en collaboration avec les Universités Tohoku, Nagoya, Kobe
et Kyushu et Nissan travaille sur les nanoparticules comprenant : Ni, Cu,
Pd et Zr. L’alliage de ces matériaux ou d ‘une partie d’entre eux est
fondu, puis soumis à une hypertrempe en faisant tomber le mélange sur une roue
en cuivre refroidie à l’eau. Il se produit ainsi un alliage amorphe. Cet alliage
est alors oxydé à 450°C pendant 100 heures. La quantité d’oxygène est calculée
par l’augmentation de poids. Les analyses ICP-MS sont effectuées chez Nissan ou
dans deux Universités. La calorimétrie est à flux massique avec de l’huile, ce
qui leur permet de travailler à haute température. Les expériences à froid ont
donné un excès de chaleur de 3Watts, alors qu’à 300°C, il est de 10 Watts.
Néanmoins, l’excès de chaleur ne se produit qu’au moment du chargement en
hydrogène ou deutérium.
Yasuhiro Iwamura,
de Tohoku University, a fait des travaux similaires à ceux de Kitamura. En fait
les équipes travaillent ensemble et vérifient ainsi leurs résultats en
utilisant les mêmes échantillons. Les alliages sont faits par la société Sendai
Material Company par la méthode décrite plus haut, et sont partagés ensuite
entre les différentes équipes. Les résultats obtenus sont semblables à ceux de
Kitamura.
Melvin Miles de l’Université
Laverne aux Etats-Unis a rapporté les résultats obtenus par Iraj Parchamazad
sur l’utilisation de zéolites chargés en palladium. Il a mis au point une
méthode permettant de faire pénétrer le palladium dans la zéolite sans l’affecter.
Il met 1.5 mg de palladium dans 1g de zéolite. Il obtient un rendement de 1kW
par gramme de palladium.
Roger Stringham de
Firts Gate Energies aux Etats-Unis a montré ses derniers travaux sur la
cavitation produisant de la photoluminescence en travaillant à 1.7 MHz. En
plaçant une cible de cuivre, il obtient du tritium.
Florian Metzler a
donné la même conférence qu’en Chine
Hitoshi Soyama de
Tohoku University a montré que dans un système hydrodynamique avec un jet d’eau
à grande vitesse, il se produit de grandes quantités de bulles, plus qu’avec
les ultrasons. Ce jet est envoyé sur une cible en titane ou nickel et un faisceau
laser vert est dirigé sur cette cible simultanément avec des impulsions de 4 à
6ns. Il se produit des spots de luminescence.
Max
Fomitchev-Zamilov, Quantum Potential Corporation Etats-Unis a reproduit l’expérience
datant de 1922 de Wendt et Irion d’explosion de fils de tungstène. Ces auteurs
avaient trouvé de l’hélium-4 après les explosions de fils. L’auteur a refait la
même expérience avec une sphère de verre similaire à l’original en utilisant
des fils de tungstène de 35um. Il a utilisé des condensateurs de 1.3uF et de
100 000 Volts. Il observe un pic à la masse 3 qu’il attribue à HD, un pic à la
masse 19 : HDO, et aussi 29 : N14+N15. Il observe également des
neutrons. Les travaux vont continuer.
Volodymyr Dubinko
du Kharkov Institute of Physics and Technology en Ukraine a développé une
théorie de la fusion froide s’appuyant sur les vibrations anharmoniques du réseau.
Ce sont des « Discrete Breather » situés en dehors du spectre des
phonons.
Vladimir Vysotskii,
du Kiev National Shevchenko University en Ukraine a continué ses travaux sur
les états corrélés qui sont produits lorsque l’on envoie des impulsions
électriques assymmétriques.
Peter Hagelstein
du MIT a fait la même conférence qu’en Chine
La journée s’est terminée avec la session poster.
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