Jinghao He de l’Université
du Missouri a décrit une collaboration internationale afin d’étudier la
corrélation entre l’environnement local et le champ électromagnétique dans PdHx
et PdDx. Il utilise Hg-181 qui se transforme en Ta-181 avec deux
émissions gammas, la première isotrope et la deuxième anisotrope. Les
échantillons ont été préparés par Vittorio Violante, chargés en Hg-181 au CERN.
Tatsumi Hioki de
l’Université de Nagoya au Japon a étudié la stabilisation des nano particules
de palladium en atmosphère d’hydrogène. Le palladium est introduit dans des méso
pores de zéolites. Il a analysé aux rayons-X la structure cristalline des
particules de palladium. Il a remarqué que même après chargement en hydrogène,
la taille des cristaux ne change pas. Cela montre que les grains de palladium restent
séparés les uns des autres.
Emmanuele Marano
de l’Université de Turin en Italie, a étudié par calorimétrie différentielle le
chargement en hydrogène et deutérium des alliages Pd-Ni-Zr. Les matériaux sont
fabriqués par « melt spinning », puis oxydation. Grâce à la précision
de la calorimétrie différentielle, il a pu mettre en évidence les différents
stades de l’oxydation. Elle commence à 400°C, et le palladium est stable jusqu’à
au moins 500°C. Son calorimètre ne pouvant pas rester à chaud pour de longues
durées, il n’a pu mesurer que la chaleur d’absorption de l’hydrogène et du
deutérium qui correspond exactement à ce qui est prévu théoriquement.
Conclusion de cette
conférence
J’ai beaucoup apprécié cette semaine et demi avec d’abord la
réunion en Chine, puis celle du Japon. L’organisation aussi bien à Xiamen qu’à
Sendai a été excellente. Par rapport à ICCF19, il y a eu cette année beaucoup
plus d’exposés scientifiques, ce qui était plus intéressant. Finalement, il y a
eu 145 participants provenant de 19 pays, avec 78 Japonais, 34 Américains, 8
Français, 4 Suisses …. Je pense qu’en dehors de ICCF11 à Marseille, c’est la
plus grande délégation française qui soit venue. J’ai été impressionné par le
travail effectué au Japon où le sujet est pris très au sérieux, avec un gros
programme national, mais aussi des actions privées et au niveau des universités.
Il semble que très prochainement l’Inde va se re-réveiller à la Fusion Froide.
Les exposés ont été de grande qualité, aussi bien sur l’expérimentation
que sur les théories. Il y a des progrès dans tous les domaines, en
électrochimie, mais aussi avec les poudres en phase gaz. L’intérêt des
industriels et des financiers continue, ce qui est un bon signe de l’intérêt du
sujet.
La suite dans 20 mois à ICCF21 !
Merci Jean Paul pour ce résumé et bon retour !
RépondreSupprimerMalgré tout attend toi à être frustré à ton retour en France.. Pas de programme national ici ou de collaborations , à moins que je ne sache pas tout...lol
Bonjour,
RépondreSupprimerTu sais tout, il n'y a rien ici! Mais je continue mes expériences, c'est ce que j'attends de refaire avec impatience!
Merci
Jean-Paul Biberian
Quelques mots sur la session poster ?
RépondreSupprimerJe viens de le faire dans le message suivant
RépondreSupprimerComme chacun sait, en France, ce sont toujours des incompétents techniquement qui doivent décider où et à "qui" seront attribués les crédits nécessaires à chaque recherche... Et quand j'écris "à qui" il faut aussi savoir interpréter cette info au second degré !
RépondreSupprimerDonc, le simple fait que vous ne soyez pas soutenu matériellement par toute l'aide nécessaire qui devrait vous être attribuée de plein droit, PROUVE à soi seul que vous êtes tout à la fois sur la bonne voie et aussi que vous avez de sérieuses probabilités de réussir...
Car, si un échec était en vue, ou même très prévisible (comme pour Iter par ex.) ne doutez pas une seconde qu'à cette aune là, tous les crédits nécessaires vous seraient alloués dans les meilleurs délais...
Et, surabondamment, si vous parveniez à faire savoir que votre "bidule" n'a pas encore fonctionné et que, très vraisemblablement, il ne fonctionnera jamais..... Alors là, les vannes de l'argent s'ouvriraient en grand et vous seriez submergé par l'importance du flux financier qui vous inonderait au motif que "avec tout l'argent déjà englouti sans résultat, il faut absolument continuer afin que ces immenses efforts n'aient pas été consentis en vain" ! ! !
Cela s'appelle la méthode "Shadock"
"Il vaut mieux pomper quand il ne se passe rien que risquer qu'il se passe quelque chose en ne pompant pas..."
Certains hommes de science, mais seulement les "vrais" scientifiques "auto patentés" ont réussi à recouvrir ce phénomène d'un habillage plus "sérieux" en le baptisant: "Théorie des cordes", ce qui permet à tous les autres laissés pour compte, de souhaiter qu'ils s'y prennent les pieds jusqu'à s'y retrouvés "pendus, au bout de leurs ficelles"
En attendant: BRAVO à vous et à votre pugnacité.
Vous avez toute mon admiration bienveillante.
Maurice
oups, pardon :retrouver
RépondreSupprimerMerci
RépondreSupprimerVery thoughtfuul blog
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